Les gens qui veulent soutenir la dizaine de locataires jetés sur le pavé par l’incendie de leur logement le 3 janvier à Donnacona peuvent déjà faire un don.
La Ville a ouvert un compte bancaire à la Caisse Desjardins de Donnacona. Le compte «Ville de Donnacona, levée de fonds» est accessible par le numéro de transit 20117 et le folio 19479.
Les dons peuvent être faits au comptoir ou au guichet de n’importe quelle caisse populaire ou encore en ligne via Accès D, en créant un compte comme fournisseur.
Message de solidarité
Le maire Sylvain Germain rappelle que c’est dimanche, le 12 janvier, qu’aura lieu la journée d’entraide de 9h à 16h à la salle Donnallie, au 231, boulevard Gaudreau, à Donnacona. Les gens sont invités à offrir exclusivement des denrées alimentaires et des dons en argent lors de cette journée.
Tous les dons en argent seront transformés en chèques-cadeaux et distribués aux sinistrés «en fonction de leurs besoins». « Il y a des gens qui sont assurés, d’autres pas. On ne voulait pas gérer 150 électroménagers», a expliqué M. Germain.
«La journée d’entraide qu’on met en place c’est un message majeur qu’on envoie à tout le monde», affirme Sylvain Germain qui ne doute pas de la générosité de ses concitoyens. Ils l’ont exprimée déjà dans le passé, notamment lors de l’incendie d’une maison de la rue Saint-Jacques qui avait tué deux jeunes filles de 9 et 15 ans en 2009.
Logements: trois ont été trouvés
La recherche de logements lancée le jour même de l’incendie a porté fruit.
Trois familles ont trouvé un nouveau toit à Donnacona même. Un des sinistrés a trouvé un logement à sa convenance à L’Autre Cartier tout proche. «Il répondait aux critères», souligne le maire Sylvain Germain.
Les six logements détruits étaient occupés par 10 personnes, incluant deux enfants, dont une fillette de trois semaines.
La recherche se poursuit et l’appel est lancé aux propriétaires d’appartements de 3 1/2, 4 et 4 1/2 pièces à téléphoner à la Ville au 418 285-0110. M. Germain souligne que le loyer des appartements offerts doit se trouver dans la même gamme de prix que ceux qu’occupaient les sinistrés.