Le nouveau régime de remboursement de la taxe de vente du Québec a fait perdre 350 000$ de revenus à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et a obligé le conseil à accaparer 50 000$ de plus du surplus accumulé pour ne pas surtaxer les contribuables en 2014.
Le manque à gagner aurait représenté 116$ de plus pour une résidence moyenne et aurait gonflé le compte de taxes d’environ 6 %, a indiqué le maire dans son discours sur le budget. La Ville a compensé la moitié de cette perte de revenus par un prêt et de diverses autres sources. Les contribuables paieront tout de même plus.
La hausse moyenne du compte de taxe est de 1,1 % pour les résidences raccordées à l’aqueduc et l’égout et d’un demi-pour cent pour les autres. L’augmentation du compte de taxes pour une résidence moyenne évaluée à 232 000$ desservie sera de 25,94 $ et de 9,21$ pour celle non desservie.
Le taux de la taxe foncière augmente de 1¢ du 100$ d’évaluation pour les résidences et les édifices à logements et de 2,5¢ pour les commerces et les industries. Le tarif pour l’aqueduc grimpe de 6$, mais celui pour le réseau d’égout baisse d’autant. La collecte des matières résiduelles augmente de 9$ et celle de la vidange des fosses septiques est réduite de 23$.
Le budget total s’élève à 10 453 918$, dont 1,8M$ pour le remboursement du capital sur la dette. Le budget de fonctionnement est 8,6 M$, une augmentation de près de 400 000$ sur celui de 2013. Le conseil a approprié 100 000$ du surplus, dont la moitié pour la TVQ, pour boucler le budget.
La Ville prévoit investir 6,6 M$ pour des immobilisations en 2014, 5,9M$ l’an prochain et 3,9M$ en 2016. La population sera appelée à se prononcer sur divers règlements d’emprunt de la Ville s’élevant à 5,5 M$ en 2014.
Outre la construction d’une nouvelle bibliothèque cette année, le plan d’immobilisation comprend la construction d’une rue dans le parc industriel au coût de 1,5M$ et la première phase des travaux pour la traversée d’agglomération. Les travaux exécutés par le ministère des Transports à partir de l’automne sont évalués à plus de 4M$ et coûteront 900 000 $ à la Ville en deux ans.
La Ville espère que les gouvernements provincial et fédéral s’entendront sur les modalités d’un nouveau programme d’infrastructures pour financer plusieurs gros investissements en 2015 et 2016. Les projets sont conditionnels à ces subventions, indique le directeur général, Marcel Grenier.