Le candidat du Parti québécois dans Portneuf, Hugues Genois, estime que l’arrivée de Pierre Karl Péladeau est un atout pour son parti. Il croit par ailleurs que rien n’est joué pour l’élection dans Portneuf.
M. Genois applaudit la venue de Pierre Karl Péladeau dans les rangs du Parti québécois. Selon lui, le saut en politique de M. Péladeau est réconfortant dans le sens qu’il démontre qu’il est possible d’être en affaires et souverainiste au Québec.
Hugues Genois soutient que la souveraineté fait partie de l’ADN du Parti québécois et qu’il est inévitable d’en parler. «Les gens n’ont pas à avoir peur du processus, un processus qui sera démocratique», a-t-il dit.
Selon le candidat péquiste, les personnes rencontrées depuis le début de la campagne électorale lui parlent peu de souveraineté, mais plutôt d’économie, d’emploi et de santé. «Mme Marois a des priorités économiques», a-t-il spécifié.
M. Genois veut favoriser le mentorat d’affaires dans Portneuf, épauler les hommes et femmes entrepreneurs et faciliter la relève en entreprise, dont celle en milieu agricole. Il a souligné que le PQ propose la mise en place de la Banque économique du Québec, qui se veut un guichet unique afin de soutenir les entreprises et surtout les PME.
Le candidat soutient que le bilan du gouvernement péquiste a été positif pour le comté. «C’est impressionnant tout ce qui a été réalisé en seulement 18 mois», a-t-il dit en point de presse dans son local électoral, à Donnacona, ce matin.
M. Genois a répété que l’entente avec Alcoa au sujet des tarifs d’électricité a permis de sauver 540 emplois dans Portneuf et qu’elle représente un fait saillant des réalisations du gouvernement Marois.
Il a fait état de 3,5 M$ investis pour des travaux de rénovation des écoles et de 61,7 M$ pour des travaux routiers dans la région. Il a aussi rappelé des investissements pour l’Unité de soins palliatifs à l’hôpital régional et pour les lieux culturels tels la Maison Déry et la Maison Plamondon.
M. Genois a laissé entendre qu’il ne se préoccupe pas des résultats des sondages. «Nous sommes en début de campagne. Rien n’est joué. Les gens sont encore en décision», a-t-il expliqué.
