La cycliste Gabrielle Pilote Fortin a entrepris sa saison en Europe. Les Classiques du printemps belges lui ont fait découvrir «l’enfer du nord».
La cycliste de Neuville, qui a joint les rangs de l’équipe française Vienne – Futuroscope, a pris part aux premières semaines des Classiques du printemps belges.
«Ce sont à la base des courses très très difficiles avec une température généralement froide et pluvieuse, beaucoup de vent […] énormément de secteurs pavés et de petits chemins de campagne avec des pelotons de 200 filles et plus. Bref, ils appellent ça l’enfer du nord et ce n’est pas pour rien!» a-t-elle expliqué par courriel.
Sa première course a été le «Het Nieusblawd», une épreuve internationale de 127 km avec deux ascensions en pavés critiques, le Pattenberg et le Molenberg. «Pour moi, c’était une première et je l’ai eu à la dure. À défaut de mal me positionner dans les pelotons de ce genre, je me suis retrouvée derrière plusieurs chutes et cassures qui m’ont coûtée le groupe de tête», a raconté la Neuvilloise.
La fin de l’épreuve n’a pas été plus heureuse pour la jeune femme. Elle a été coincée dans une mauvaise chute dans les pavés et en est ressortie avec deux entorses aux doigts «assez mauvaises», a-t-elle précisé.
La cycliste a connu de meilleurs moments aux courses suivantes, terminant notamment dans le peloton au Tour wanzois, épreuve au cours de laquelle son équipe a bien performé.
L’athlète attendait avec impatience une participation à sa première Coupe du monde, le Grand Prix de Binda, en Italie. «C’est un parcours très accidenté prometteur pour mes qualités de grimpeuse», a-t-elle mentionné.