Le député sortant Jacques Marcotte n’a pas réussi à conserver son poste. Le candidat de la Coalition avenir Québec a recueilli 11 720 voix, 900 de moins qu’en 2012, et a concédé 1059 voix au libéral Michel Matte à qui il avait ravi le poste il y a 18 mois.
Jacques Marcotte est déçu parce qu’il était convaincu que la population lui accorderait un deuxième mandat en raison de son bilan. La défaite fait d’autant plus mal que «ce n’est pas ce qu’on sentait sur le terrain», mais il respecte la décision de la population.
«On savait que c’était pour être serré», a admis le candidat de la CAQ. Au milieu de la soirée, le candidat de la Coalition avenir Québec menait par quelques centaines de voix et croyait qu’il pourrait résister à la vague libérale qui a frappé le Québec. Le candidat et sa garde rapprochée surveillaient l’évolution des résultats. La majorité de M. Marcotte s’est mise à fondre alors qu’il restait une vingtaine de boîtes de scrutin à dépouiller, puis son adversaire libéral a pris une avance qu’il n’a jamais perdue par la suite.
«On a fait ce qu’on avait à faire», a assuré le candidat caquiste qui impute sa défaite à la campagne de peur des libéraux au sujet du référendum. La CAQ proposait un changement et la population n’y a pas adhéré, explique-t-il. M. Marcotte soutient qu’il a parcouru 7000 km pour tenter de convaincre les électeurs. Il est aussi fier d’avoir défendu les entreprises de Portneuf et d’avoir sauvé 800 emplois, affirme le candidat, qui toutefois peiné que les travailleurs de Ciment Québec et la population de Saint-Basile demeurent dans l’inquiétude.
«On retourne en arrière avec quatre ans d’ère libérale, a déclaré M. Marcotte, qui avertit que la population aura des surprises lors de la reprise des travaux de la Commission Charbonneau.
Jacques Marcotte avait obtenu 12 605 voix en 2012, une majorité de 2200 sur Michel Matte. Il avait recueilli 41% des voix, taux qu’a eu M. Matte le 7 avril.