Plus d’une semaine après la violente inondation qui a frappé le cœur de la ville de Saint-Raymond, la facture pour les sinistrés s’annonce salée.
Selon le directeur du Service incendie de Saint-Raymond, Jean-Claude Paquet, ce sont environ 250 résidences et commerces qui ont été touchés par le débordement de la rivière Sainte-Anne les 15 et 16 avril.
Au moins une vingtaine de rues ont été inondées. «C’est une des plus «tough» inondations que j’ai vues, avec deux embâcles au centre-ville», a dit M. Paquet.
Les murs et fondations d’une maison de la rue Saint-Pierre non riveraine à la Sainte-Anne ont été fortement ébranlés par les eaux, tellement qu’il était envisagée la semaine dernière qu’elle soit démolie.
Les propriétaires du casse-croûte Ti-Oui ont déjà avancé dans les médias des dégâts totalisant 100 000$. Les propriétaires de résidences et commerces accumulent les factures pour le nettoyage et les rénovations. Plusieurs dizaines de véhicules ont été déclarés pertes totales.
Le directeur général de la Ville, François Dumont, a indiqué que les dommages à l’hôtel de ville, à la Maison des Fermières, au S.O.S. Accueil et au parc Alban-Robitaille, propriétés de la Municipalité, sont estimés sommairement à environ 250 000$.
Une soixantaine de pompiers et employés de la Ville ont été mobilisés. La soirée et la nuit du débordement ont été particulièrement fertiles en émotions pour plusieurs. «Il y a eu des sauvetages de personnes handicapées, seules dans leur logement, en appui aux ambulanciers. Des gars ont travaillé 24 heures consécutives», a souligné le directeur du Service incendie.
La caserne des pompiers a été inondée. Les véhicules incendie ont été déplacés en lieu sûr pour pouvoir répondre aux urgences. Un camion a été stationné à Saint-Léonard, les propriétés au nord étant inaccessibles à partir de Saint-Raymond par la route 367 fermée.