Le bilan divulgué le 8 juillet par le comité inondation a augmenté de plus de 500 000$ avec l’ajout de pertes de sinistrés qui n’avaient pas été compilées.
Après deux mois d’inventaire, le bilan des «pertes économiques» causées par l’inondation atteint 3 062 575$. Ces pertes comprennent les dommages aux édifices et aux biens et le coût du nettoyage, effectué ou non par les propriétaires. Il n’inclut pas les dommages importants causés aux infrastructures de la ville, ni ceux qu’auraient subis l’usine Saputo ou des maisons dans le rang du Nord. «Les pertes en salaire par les gens qui n’ont pu aller au travail, les écoles fermées et autres ne sont pas comprises», a expliqué la porte-parole du comité inondation Carole Lépine en entrevue le 9 juillet.
En mai, des membres bénévoles du comité inondation ont entrepris de frapper aux portes des sinistrés afin de relever leurs pertes et avoir leur juste sur les dommages.
Les trois quarts des 413 foyers visités, dont une vingtaine de commerces, ont rempli le questionnaire et détaillé leurs pertes. Seulement 104 foyers ont réclamé un dédommagement soit à la Sécurité publique soit à leur assureur. Au moins 25 autos ont été déclarées pertes totales.
Le sondage, qui n’est pas une étude scientifique, a révélé que 60% des répondants n’ont pas fait de réclamation. «Certains qui avaient réclamé en 2012 ont trouvé que c’était trop de taponnage. Pour d’autres, les pertes n’étaient pas assez élevées. Certains ne savaient pas comment faire et on les a référés», a indiqué Carole Lépine.
Les 15 et 16 avril, une vingtaine de rues ont été inondées, 393 personnes ont été évacuées et 250 maisons et commerces auraient subi des dommages.
Sondage et pétition
Carole Lépine suggère aux gens qui ont subi des dommages et qui souhaitent remplir le sondage à se rendre à l’hôtel de ville.
Le comité rivière invite également la population à signer sa pétition afin de démontrer aux gouvernements qu’elle appuie ses démarches pour résoudre le problème des inondations. Cette pétition est disponible dans les commerces et à l’hôtel de ville.