«Ça a été une belle fin de semaine, on a pu atteindre les objectifs que nous nous étions fixés», a commenté Morgan Robitaille, responsable des communications. «C’est certain qu’on n’a pas eu 10 000 à 15 000 personnes, mais c’est dans la moyenne», a-t-il dit au bout du fil. Impossible pour lui de préciser les premières données sur les entrées à la billetterie.
«Il faut rappeler qu’on a dû composer avec des compressions importantes», a poursuivi M. Robitaille. Le budget a été réduit à 200 000$ en raison de subventions coupées de moitié et de commandites considérablement réduites, a-t-il indiqué.
Ces réductions budgétaires ont laissé des traces. Pas de tire de chevaux, plus de parade ni de feux d’artifice pour l’édition 2014.
La soirée d’ouverture du vendredi avec La Bottine souriante, la quinzaine de spectacles, la nouvelle zone familiale et le volet forestier étalé sur trois jours semblent quand même avoir comblé les festivaliers. «On a eu de bons commentaires là-dessus», a souligné Morgan Robitaille.
Réflexion à faire
Est-ce que la Grosse Bûche va se poursuivre? «Le monde nous a dit qu’il voulait que le festival continue, mais pour ça, il faut que les gens embarquent et s’impliquent», répond Morgan Robitaille. Le comité a travaillé très fort pour pallier le manque de bénévoles, a-t-il ajouté. «Cette année, les gens ont réalisé que le retour du festival n’est pas acquis. Il y a une réflexion à faire.»
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