Le règlement d’emprunt de 510 000$ adopté par le conseil municipal de Saint-Léonard en janvier dernier pour l’achat de la base de plein air a été rejeté par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.
Selon Émilie Lord, porte-parole du ministère, le règlement d’emprunt a été refusé parce que certaines sommes visées par le projet concernaient de l’hébergement touristique, ce qui n’est pas de compétence municipale.
Le maire de Saint-Léonard, Denis Langlois, est déçu de la décision du ministère. «La location de chalets n’est pas de compétence municipale. C’est l’avis de juristes et on ne peut même pas argumenter. C’est au-dessus de nous», a-t-il déploré, affirmant que le dossier est maintenant clos.
La Municipalité avait signé une promesse d’achat avec les propriétaires du Centre vacances, les Religieux de Saint-Vincent-de-Paul, pour un montant d’un peu plus d’un demi-million de dollars.
Saint-Léonard aurait acquis 80 hectares de terrain en bordure du lac et la douzaine de bâtiments du Centre vacances, voisin de la plage Eau-Claire propriété de la Municipalité.
Le projet avait été présenté à la population qui l’avait accueilli favorablement. Une seule personne avait signé le registre pour la tenue d’un scrutin référendaire sur le règlement d’emprunt.
Selon le maire, il s’agissait d’un bon projet de développement économique local. «C’est dommage, c’était un plus pour la municipalité. Les citoyens souhaitaient garder la même vocation au site. Il y aurait eu une stabilité à ce niveau», a-t-il résumé.
Les Religieux de Saint-Vincent-de-Paul dirigent le Centre vacances depuis 1924. D’autres éventuels propriétaires du site devront respecter le zonage actuel – zone récréative -, a indiqué M. Langlois.