«Le pire bout va être fait!» a lancé le maire Jean Poirier visiblement heureux d’annoncer le chantier, le 10 septembre, après deux ans de préparation technique et financière.
La cimenterie Ciment Québec, l’entreprise de génie civil L.A. Hébert, de Brossard, et la ville de Saint-Basile font de nouveau équipe sur ce chantier de 1,5 M$. Construction et Pavage Portneuf a obtenu le contrat d’asphaltage.
Après un premier essai satisfaisant sur un tronçon de 1 kilomètre en 2012, les partenaires reprennent la technique innovatrice du retraitement de haute performance, qui intègre du ciment à la structure la route.
Les travaux ont commencé le 8 septembre avec l’enlèvement de l’asphalte et la préparation de la nouvelle fondation. La municipalité en a profité pour corriger une courbe en pente dangereuse puisqu’elle n’était pas orientée dans le bon sens, a indiqué le maire Jean Poirier.
Lundi prochain, L.A. Hébert entreprendra la mise en place de l’assise composée, entre autres, de l’ancien asphalte pulvérisé et de ciment. L’opération doit durer trois jours. Le chantier se terminera par l’asphaltage, qui sera effectué entre le 22 et le 25 septembre. Les travaux occasionnent des arrêts partiels et, à certains moments, complets, de la circulation dans le rang qui relie Saint-Basile à la route 365.
Une fois, terminée, la reconstruction de 5,2 kilomètres de ce rang avec la technique utilisant le ciment aura coûté 2,5 M$ plutôt que 4 M$. C’est environ 60% du coût de la technique conventionnelle, s’est réjoui M. Poirier. «C’est une voie très achalandée et ce sont les gens de Saint-Basile qui paient», a-t-il indiqué.
Le maire attribue le coût plus bas à la technique du retraitement de haute performance ainsi qu’au fait que la ville a effectué elle-même les travaux préparatoires l’été dernier.
Depuis 2010, la municipalité a reçu 280 000$ en subventions provinciales. Cette année, le ministère des Transports Robert Poëti et le député Michel Matte ont puisé respectivement 75 000$ et 25 000$ dans leur budget discrétionnaire pour soutenir la municipalité. «Il n’existe aucun programme pour ce type de travaux», a indiqué M. Matte en entrevue.
Le maire Poirier espère réparer le dernier kilomètre du rang «en état de dégradation
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