«C’est inacceptable, ridicule et offensant» a lancé leur présidente Lucie Longchamp lors de la manifestation de visibilité le 22 septembre devant le CPE Le Kangourou où se trouve le bureau coordonnateur de la région de Portneuf.
La convention collective des RSG affiliées à la CSN a pris fin le 30 novembre 2013. Déjà 27 séances de négociations ont eu lieu et d’autres se déroulent cette semaine. Les pourparlers ont été fructueux jusqu’en mars, explique Mme Longchamp, mais le changement de gouvernement les a ralentis. Les clauses normatives ont été réglées et les RSG ont déposé leurs demandes en juin. Elles ont reçu récemment la réplique du ministère de la Famille.
Québec propose une augmentation de 14¢ par jour par enfant. Les RSG en sont outrées. Pas question qu’on accepte 14¢, affirme la présidente au nom des 107 membres. Cela représente une augmentation d’un demi-pour cent alors qu’elles demandent 5% pour atteindre la parité avec les éducatrices en CPE au chapitre des congés payés. Les RSG reçoivent 27,47 $ par enfant chaque jour. La hausse compenserait les 13 congés qui les séparent des éducatrices en CPE qui en ont 38.
«On va devoir se mobiliser, se serrer les coudes», déclare Mme Longchamp, qui s’attend à des négociations ardues au moment où le gouvernement Couillard serre la vis. Lucie Longchamp soutient que la proposition actuelle du ministère de la Famille est un recul pour les RSG. «Dans le cas des RSG, on ne parle pas d’austérité, mais d’appauvrissement», a-t-elle commenté.
Les responsables de service de garde ont reçu l’appui de parents lors de leur manifestation. La présidente du Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches de la CSN, Ann Gingras, est aussi venue les encourager. Des manifestations de visibilité ont lieu dans toute la province. Les RSG ont voté pour des moyens de pression excluant la grève.
