La guerre, pas une raison pour se faire mal!

Par cpierredrolet

C’est dans ce monde belliqueux qu’est entré le Canada depuis une dizaine d’années. Délaissant petit à petit son image de maintien de la paix, le Canada de Harper, sous la pression des Américains, a lancé son armée dans les tranchées d’une politique militariste en intervenant en Afghanistan et, plus récemment, contre les djihadistes du Groupe État islamique. Sans nuance, la politique extérieure du Canada au Moyen-Orient porte flanc à la critique en soutenant, par exemple, les positions impérialistes d’Israël contre les Palestiniens. Cette façon de faire exacerbe les extrémistes du monde arabe qui n’ont que le mot vengeance à la bouche.

Quelles sont les conséquences de ces politiques pour le Canada? Cette présence militaire coûte cher en argent et en vies humaines. Un pays dont les provinces ont de plus en plus de difficulté à répondre aux besoins de leur population dans les domaines de la santé et de l’éducation devrait revoir ses priorités.

De plus, cette présence militaire modifie fortement l’image du Canada à l’étranger. Dans le passé, quand les Québécois voyageaient dans le monde, on leur conseillait de porter l’effigie du drapeau canadien sur leurs bagages: c’était un facteur facilitant dans les échanges. Qu’en est-il aujourd’hui? La honte n’a-t-elle pas remplacé la fierté?

Enfin, en participant à des guerres outre-mer, le gouvernement Harper a fait en sorte d’importer une dangerosité sur notre territoire. Les récentes attaques contre des militaires innocents dans le Richelieu et à Ottawa par de nouveaux convertis à l’Islam extrémiste confirment que le Canada est devenu un territoire de chasse pour ces nouveaux guerriers embrigadés.

Oui, la guerre fait toujours mal. C’est une arme qu’il faut utiliser avec grande prudence, car on ne sait jamais quand elle se retournera contre nous.

Marcel Perron

Neuville

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