Les deux ambulanciers retournaient à Saint-Raymond après avoir transporté un patient dans un hôpital de Québec le 15 novembre 2013 quand ils ont reçu un appel d’urgence, raconte André Giroux. Leur véhicule était le plus près. Un homme était en arrêt cardiaque. Les ambulanciers lui ont prodigué les soins avec l’aide des agents Bernard et Thibodeau, du Service de police de la ville de Québec. Quatre chocs et 200 massages plus tard, le coeur de l’homme s’est remis à battre. Ils l’ont conduit à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (hôpital Laval). Selon M. Giroux, l’homme n’a conservé aucune séquelle.
André Giroux est ambulancier depuis 30 ans et sa coéquipière depuis une dizaine d’années. L’ambulancier a pratiqué d’autres manoeuvres de réanimation depuis, mais il a été moins chanceux, dit-il. Selon lui, la réanimation a été une grande satisfaction pour eux. «C’est pour ça qu’on fait ce métier», confie-t-il.
Contrairement à la croyance populaire, les réanimations du genre ne sont pas fréquentes, explique Émilie Bonneau, coordonnatrice des communications chez Dessercom à qui appartient Ambulances Portneuf. Certains en pratiqueront seulement quelques-unes dans leur carrière. Chaque minute qui s’écoule avant un traitement ou une réanimation cause des dommages au cerveau.
M. Giroux et Mme Labrie ont été honorés lors d’une fête pour les 550 employés de Dessercom le 25 octobre. Ils ont reçu une épinglette pour souligner leur exploit et M. Giroux la porte toujours fièrement sur son uniforme.