Le maire a signalé que la situation évolue rapidement. «Une entreprise sérieuse a manifesté son intention de se porter acquéreur des actifs, c’est encourageant dans les circonstances», a-t-il mentionné.
Selon M. Bédard, la serre de Portneuf a servi de banc de test pour l’éclairage, en collaboration avec l’université McGill et la compagnie General Electric, et l’installation «peut clairement tirer son épingle du jeu».
Les députés s’expriment
Le député provincial de Portneuf, Michel Matte, trouve malheureux la situation pour les employés. «Savoura, c’est un bon produit. J’espère que l’entreprise restera propriété québécoise et que la situation se réglera rapidement», a-t-il dit.
«On veut conserver les emplois, mais aussi en créer», a précisé le député libéral, qui a sollicité des rencontres avec des membres du cabinet du ministre de l’Économie et du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation au sujet de Savoura.
La députée fédérale néo-démocrate de Portneuf – Jacques-Cartier, Élaine Michaud, a aussi réagi à la mise sous séquestre des Serres du Saint-Laurent.
«C’est un employeur important avec plus de 200 travailleurs au Québec. Nous ne pouvons pas nous permettre encore des mises à pied», a signalé Mme Michaud.
Elle affirme par voie de communiqué que les mauvaises nouvelles au niveau économique s’accumulent et elle s’en prend au gouvernement conservateur.
«En cette période d’incertitude, Stephen Harper a décidé d’attendre en avril pour déposer son budget, mais c’est maintenant que nos entreprises ont besoin d’aide», juge la députée.