Cet apport de la paroisse et des bâtisseurs de la ville sera souligné lors d’une journée spéciale le 21 juin dans le cadre des fêtes du 100e anniversaire de la ville. Donnacona a été fondée en 1915 et la paroisse Sainte-Agnès a été reconnue deux ans plus tard.
Plusieurs religieux et religieuses ont oeuvré à Donnacona ou en sont originaires. Des prêtres, frères et soeurs d’une dizaine de congrégations sont passés à Donnacona. Les Soeurs de la Charité-de-St-Louis ont été les premières arrivées en 1922 et seront les dernières à partir, raconte soeur Gisèle, qui s’occupe toujours de la pastorale à Donnacona.
Messe et retrouvailles
Une messe sera célébrée sous le thème «Nos souvenirs, notre avenir» le 21 juin à 10h à l’église Sainte-Agnès. «Ce sera une messe de fête, proche du monde et humaine», dit soeur Gisèle. Elle sera suivie d’un grand pique-nique convivial et familial sur les terrains de l’église. Ce sera l’occasion des retrouvailles. Dans l’après-midi, les paroissiens pourront visiter les deux églises et les deux cimetières et une exposition à la maison de la culture.
La messe à 10h sera célébrée dans l’église décorée avec du papier (en référence à l’usine) et transformée en musée où l’on pourra découvrir le patrimoine religieux et des vêtements liturgiques de la paroisse. «On a des trésors», dit le président de la Fabrique Notre-Dame de Donnacona, Roger Bertrand.
Ce sera une cérémonie très visuelle. L’église racontera son histoire, des jeunes feront une prestation théâtrale sur la chanson du centenaire de la ville et il y aura une procession avec les couleurs des organismes actuels «pour montrer que la ville est vraiment vivante», dit soeur Gisèle. Une demi-heure avant la messe, l’orgue Casavant qui ne sert maintenant qu’à des occasions spéciales se fera entendre.
Selon le directeur du Service des loisirs et de la culture de Donnacona, René Alain, cette fête atteint l’objectif historique des fêtes du 100e anniversaire. En cas de mauvais temps, le pique-nique aura lieu au sous-sol de l’église et il y aura un casse-croûte de la CJS.
Photo – Alain Turgeon