nstallés au sommet du mont Laura à Saint-Raymond, une quinzaine de radioamateurs ont établi le contact avec des homologues canadiens et américains lors de la compétition annuelle organisée par l’American Radio Relay League.
À l’instar de milliers de radioamateurs, les Portneuvois ont se relayé jour et nuit leur indicatif d’appel. Ils se sont adressés à leurs semblables en anglais en utilisant l’alphabet phonétique international et le code morse. Leur but était de compiler le plus grand nombre d’indicatifs pour remporter la compétition. En moyenne, ils ont estimé qu’ils étaient en mesure de joindre une cinquantaine de personnes par heure.
Ils assuraient les communications à l’aide de trois émetteurs et d’une antenne déployée au sommet de la montagne.
Prenant le concours au sérieux, les membres de l’ARA espéraient le passage de politiciens, de médias et de policiers. Chacune de ces visites leur donnait 100 points supplémentaires. Le président Jean-Marc Bouillé a indiqué que les radio-amateurs avaient établi cette année environ 400 contacts dans plusieurs États américains et provinces canadiennes. «Les États les plus éloignés sont ceux du sud, Louisiane, Texas, Floride, etc, ainsi que les Îles Vierges, et une communication en provenance de Tokyo», a-t-il détaillé.
L’an dernier, l’Association de radioamateurs (ARA) de Portneuf avait terminé au deuxième rang du classement québécois après avoir effectué 600 contacts au Canada et aux États-Unis.
Même si le «Field Day» attire plusieurs radioamateurs, ce passe-temps moins populaire qu’avant, avoue le vice-président de l’association portneuvoise, Richard Gore. «Avec le temps, c’est devenu une chasse gardée», déplore-t-il qui souhaite attirer la relève au sein de son regroupement.
Les radioamateurs jouent toujours un rôle capital dans les communications d’urgence lors des catastrophes naturelles, affirme-t-il. On devient radioamateur après avoir suivi la formation et obtenu le permis d’opérateur d’Industrie Canada.