Trente-trois ans plus tard…

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Par Steeve Alain
Trente-trois ans plus tard…

Robert LeBlanc, qui était à l’emploi de l’usine BPCO de Pont-Rouge en 1982, proposait une poubelle à trois compartiments: l’un pour les déchets de métal, l’autre pour les rebuts de verre; et le troisième pour les déchets organiques…

M. LeBlanc envisageait des sacs de couleur différente pour accueillir les divers déchets – rouge pour le métal, vert pour les rebuts de verre et blanc pour les déchets organiques – et des camions aux mêmes couleurs pour transporter leur contenu dans des usines de transformation de métal, de récupération de verre et de fabrication de compost et d’engrais.

Son invention, disait-il dans un article publié dans Le Courrier à l’époque, pourrait s’avérer très payante pour les gouvernements municipaux qui feraient des profits avec le recyclage tout en contribuant à dépolluer notre environnement.

L’homme âgé de 49 ans à ce moment était en nomination avec 133 Canadiens pour leurs idées innovatrices par la Fondation des bourses Ernest C. Manning de Calgary. La bourse était de 75 000$.

Le projet de M. LeBlanc ne l’a mené ni à une bourse ni à un brevet d’inventeur, mais la collecte sélective des déchets en place aujourd’hui présente des similarités avec son idée. Les sacs sont devenus des bacs aux couleurs différentes pour des matières spécifiques. 

De passage dans les bureaux du Courrier avec une copie de l’article du mois d’août 1982, M. LeBlanc a voulu lancer le message particulièrement aux jeunes de s’investir dans des projets. «Beaucoup de gens ont de bonnes idées. C’est de valeur que la majorité soit silencieuse», a-t-il dit.  

Il croit que des centaines de millions de dollars auraient pu être économisées si son invention avait été développée au début des années 1980. M. Leblanc a indiqué qu’il n’avait pas breveté son invention à l’époque en raison des coûts trop élevés associés à une telle démarche.

 

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