Le gouvernement fédéral doit céder le quai à la ville de Portneuf avec l’argent nécessaire pour sa transformation en infrastructure touristique, dit le candidat du Bloc qui a assuré le maire de Portneuf de sa «diligente et active» collaboration pour mener le dossier à terme s’il est élu.
Le plus tôt sera le mieux, dit M. Harvey. Le fédéral a déjà trop attendu et la tête du quai a été condamnée par Transports Canada au début de l’été. Selon les estimations, il en coûterait de 15 M$ à 20M$ pour remettre le quai en état. Une étude a démontré que la pollution causée par le quai s’est étendue et la décontamination vient encore gonfler les coûts, selon le candidat.
L’acquisition du quai est discutée depuis plusieurs d’années. Selon le candidat, un député qui a intérêt à monter et à pousser le dossier peut réussir. «Si on arrive avec un projet économique, on est capable de le faire», dit l’ancien député bloquiste Pierre de Savoye, qui a travaillé à la réalisation de la marina il y a 20 ans. «On peut traverser la chambre et discuter avec le ministre si on a des solutions à proposer», selon les bloquistes.
Priorités
Si l’oléoduc, le quai, l’aéroport de Neuville et la gestion de l’offre sont les priorités dans Portneuf, le transport collectif, le traitement des eaux usées et les TCE sont des dossiers importants dans la Jacques-Cartier, selon le candidat. Raymond Harvey souhaite que le fédéral s’engage dans le transport collectif. Le Bloc québécois propose également la création de la Société de financement des infrastructures environnementales (SOFIE), qui permettra de tripler les transferts fédéraux en infrastructures sans faire exploser le déficit pour éviter aux petites municipalités d’endetter leurs contribuables. Selon M. Harvey, la SOFIE permettrait des investissements fédéraux de 40 milliards de dollars au cours du prochain mandat, tout en ne générant qu’une dépense directe de 4,4 G$, neuf fois moins qu’avec le financement classique.
Si le Bloc québécois est fort aux Communes, il peut véhiculer le message des Québécois, selon M. Harvey. Il représente les intérêts du Québec parce que le reste du Canada est majoritaire. Il y a presque autant de circonscriptions dans la région de Toronto que dans tout le Québec, rappelle son entourage.
