«Le défi est grand, mais nous sommes une bonne équipe», dit Bruno Beaudoin, de Donnacona, l’initiateur du projet. Un comité d’une dizaine de citoyens des trois villes est à l’oeuvre pour mobiliser la population et recruter d’autres bénévoles.
Le comité veut recueillir 25 000$ le plus rapidement possible pour offrir les garanties nécessaires au parrainage d’une famille de quatre ou cinq personnes pendant un an. «Il y a un gros travail à faire pour accueillir les réfugiés», reconnaît M. Beaudoin. Selon lui, l’accueil des Syriens apportera «satisfaction et fierté» dans la population.
Une dizaine de comités seront nécessaires pour bien les accueillir, selon les responsables. Les comités de promotion et de financement seront les premiers créés. Le comité a déjà reçu 5000$ en promesses de dons. «C’est encourageant», dit-il. Un appui des villes ou des fabriques accélèrerait la démarche, souligne M. Beaudoin.
Tout comme les comités de Saint-Ubalde, Saint-Basile et Pont-Rouge, celui de Donnacona, Cap-Santé et Portneuf peut compter sur l’appui du Comité d’accueil aux réfugiés Saint-Yves à Québec. Un comité se forme aussi à Saint-Raymond.
La famille sera installée dans une des trois municipalités. «Il est important de faire un bon accueil et une bonne intégration», explique M. Beaudoin. Il faudra combler ses besoins essentiels comme le logement, la nourriture, l’enseignement du français et l’intégration des enfants dans le système scolaire. La collaboration des organismes est déjà assurée pour les vêtements et l’ameublement, dit M. Beaudoin.
Le comité ne se fixe pas de délai pour l’arrivée des réfugiés. Il faut d’abord amasser l’argent, présenter une demande au Comité Saint-Yves et attendre, explique M. Beaudoin. Il souligne que Saint-Ubalde attendait une famille syrienne ces jours-ci, mais son arrivée a été reportée d’un mois environ.
