L’arrivée des autoneiges antiques, qui était prévue du côté du parc Alexandre-Paquet, dimanche, s’est plutôt déroulée au centre-ville en raison de l’interdiction faite aux motoneigistes de circuler sur la rivière Sainte-Anne. Conséquence: la rue Saint-Joseph a été enneigée et fermée à la circulation pour permettre la tenue de l’événement qui a rassemblé une poignée de visiteurs aux côtés d’une centaine de randonneurs.
«Aujourd’hui, on se retrouve dans le centre-ville parce que la traverse qu’on devait utiliser derrière l’Auberge La Bastide est non sécuritaire. Mercredi, on a dû prendre la décision de revenir au centre-ville pour des raisons de sécurité», a expliqué le président Denys Tremblay, en entrevue. Les randonneurs ont d’ailleurs été les premiers à emprunter la passerelle multifonctionnelle en construction.
«Toute la semaine, la problématique a été la rivière. Est-ce qu’on pouvait traverser à telle ou telle place? Ce sont des changements qui ont été difficiles pour l’organisation. Ça a joué au yo-yo», a poursuivi M. Tremblay.
Compte tenu des soubresauts de l’hiver, le 21e festival Neige en fête est malgré tout réussi, selon son président. Les conditions de sentier étaient «moyennes» pour la randonnée à destination de Rivière-à-Pierre, qui a attiré 42 conducteurs d’autoneiges et une vingtaine de motoneigistes.
«C’est juste platte pour le rassemblement du dimanche! On a la fin de semaine la plus froide de l’hiver et le public n’y est pas!» a déploré M. Tremblay. Entre 20 et 25 autoneiges ont paradé sous l’oeil d’une poignée de visiteurs, dimanche midi.
Les organisateurs de Neige en fête, qui ont relevé plusieurs défis, ont été maintes fois félicités pendant la fin de semaine, raconte M. Tremblay. «Ça nous prépare pour l’année prochaine! Déjà, on annonce de l’animation au centre-ville le samedi. Neige en fête redeviendra plus gros à cause des
