Fusion avec Saint-Raymond: Saint-Léonard fait marche arrière

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Par Steeve Alain
Fusion avec Saint-Raymond: Saint-Léonard fait marche arrière

Le conseil municipal de Saint-Léonard a décidé de mettre fin abruptement au processus d’étude de regroupement enclenché avec Saint-Raymond et le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) il y a quelques semaines.

Les conseillers de Saint-Léonard opposés au projet et la pression populaire auraient incité les autres conseillers d’abord en faveur à faire volte-face et à voter pour mettre fin à l’analyse.

La résolution mandatant le maire Denis Langlois de vérifier l’intérêt de Saint-Raymond pour une étude de regroupement avait été adoptée par quatre conseillers contre deux au mois de mars. 

Les élus de la ville voisine avaient acquiescé à la demande et une première rencontre avait eu lieu avec les fonctionnaires du MAMOT en avril.

Le maire de Saint-Léonard, Denis Langlois, trouve prématurée la décision du conseil municipal d’arrêter la démarche sans en connaître les résultats. Il se dit même un peu gêné de la situation.

Selon M. Langlois, l’analyse aurait permis de faire une «belle comparaison», d’avoir des chiffres relativement à un regroupement possible. Lui-même n’avait pas pris position en faveur d’un regroupement ou non.

La décision de faire marche arrière a été prise à l’unanimité par le conseil. La raison officielle évoquée est le surplus de travail engendré par l’analyse du ministère pour la nouvelle directrice générale de Saint-Léonard. 

Il n’y avait pas de coûts à défrayer pour l’étude au MAMOT. Les seuls coûts auraient été reliés au temps de travail à la direction générale, a précisé le maire Langlois.

Le maire de Saint-Raymond, Daniel Dion, est déçu de la décision. «C’est un peu malheureux de ne pas aller plus loin dans l’étude. La décision a été prise sans savoir les avantages, les taux de taxes [après un possible regroupement]», a-t-il dit lors de la dernière séance du conseil municipal de sa ville. 

M. Dion a souligné que le maintien des emplois dans les deux administrations était assuré dans le cadre d’un regroupement et que des subventions étaient accordées pour la transition.

«On est bien sûr un peu déçus, mais on va se mêler de nos affaires», a conclu le maire Dion, assurant que sa Ville allait demeurer un partenaire de Saint-Léonard dans l’avenir.

 

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