Il y a 20 ans, la crise du verglas: les Portneuvois ont aidé les sinistrés

La plus grave crise de verglas de l’histoire du Québec, à l’hiver 1998, a marqué les mémoires. Même si la région de Portneuf a été peu touchée, les Portneuvois ont participé à l’effort collectif pour venir en aide aux victimes isolées dans leurs maisons glacées sans électricité. Il y a 20 ans, dans son édition du journal du 18 janvier 1998, le Courrier de Portneuf racontait les efforts des bénévoles pour aider les sinistrés. Les premières averses ont commencé à tomber dans la soirée du 4 janvier sur l’est des États-Unis et de l’Ontario et le sud du Québec. Plusieurs dépressions se sont succédé pour recouvrir la région comprise entre Sorel et la frontière américaine, incluant Montréal, d’une épaisse couche de glace. Jusqu’à 100 mm de verglas se sont accumulés sur la Montérégie, la plus touchée. Des milliers de poteaux d’Hydro-Québec ont été détruits, plongeant dans le noir le sud du Québec pour plusieurs jours. Dans le triangle de glace, cette zone circonscrite entre les villes de Saint-Jean, Granby et Saint-Hyacinthe, des gens ont manqué d’électricité pendant des semaines. Les Portneuvois se mobilisent Comme des gens de plusieurs régions du Québec, les Portneuvois ne sons pas restés insensibles au drame vécu par les victimes du verglas. Des collectes ont commencé dans une douzaine de municipalités. Articles de première nécessité, bois de chauffage et génératrices, devenues introuvables en Montérégie, ont été récoltés à Donnacona, Saint-Raymond, Sainte-Anne-de-la-Pérade, par exemple, puis expédiés à Saint-Mathieu-de-Beloeil, Saint-Bruno-de-Montarviille. Des travailleurs de compagnie de transport, comme Transport Matte et DPM, ainsi que des employés d’Hydro-Québec et de QuébecTel (aujourd’hui Telus) sont allés au secours des sinistrés. Donald Beaumont, à la station de radio CKNU, relayait l’information. Des Portneuvois ont aussi ouvert leurs portes aux familles éprouvées pour les héberger le temps que la situation revienne à la normale. Mais cette offre a surtout été acceptée par des gens qui avaient de la parenté dans la région. Il est possible de voir plus de photos et les textes publiés le 18 janvier 1998 en documents joints à cet article disponible dans notre site Internet courrierdeportneuf.com.

 

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