Nouvelle demande pour les canons à neige à Saint-Raymond

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Nouvelle demande pour les canons à neige à Saint-Raymond

Saint-Raymond se tourne vers un autre programme de subvention pour financer l’installation de canons à neige à la Station Ski Saint-Raymond. Le projet de la Ville n’était pas inscrit parmi ceux des 12 organismes ou entreprises qui se sont partagé les 15 M$ annoncés avant Noël par le cabinet de la ministre du Tourisme. L’aide provenant de la Stratégie de mise en valeur du tourisme hivernal visait bien des projets comme celui de Saint-Raymond. La Ville n’a pas présenté de demande parce que l’aide n’était pas assez généreuse. «Le programme ne couvrait que 33% des coûts», explique Jean Alain, directeur du service des loisirs et de la culture à la Ville. Ce n’est que partie remise. M. Alain planche sur une nouvelle demande qui sera présentée, avant le 23 février, au programme de soutien aux installations sportives et récréatives – phase IV. Ce programme doté d’une enveloppe de 100 M$ finance la construction, la mise aux normes ou la rénovation d’installations sportives et récréatives, des sentiers et des sites de pratique d’activités de plein air. L’aide peut atteindre 50% du coût du projet, jusqu’à concurrence de 7,5 M$. Après un refus du gouvernement en 2016, et compte tenu du coût du projet, le maire Daniel Dion a établi qu’il ne pourrait être réalisé sans subvention. Pour le début de saison Saint-Raymond veut s’assurer d’un enneigement maximum des pistes de sa station de ski en début de saison afin de profiter de l’achalandage du temps des fêtes. «Les deux derniers hivers, ça a été correct. Je me répète, mais les gens veulent faire de la planche et du ski en décembre, pas en avril», affirme Jean Alain. L’estimation des besoins et des coûts du projet est en train d’être faite en collaboration avec des employés de la station de ski et une entreprise spécialisée. La Ville doit aussi évaluer combien coûte l’approvisionnement en eau, soit par bassin ou directement à la rivière. «À première vue, le projet semblerait moins onéreux que de construire un bassin», indique Jean Alain. La demande sera soumise au conseil avant d’être présentée au programme d’aide.    

Partager cet article