La crise persiste au Bloc québécois et l’exécutif du parti dans Portneuf – Jacques-Cartier joint sa voix à celles qui réclament la démission de leur chef Martine Ouellet. L’exécutif du Bloc québécois de Portneuf – Jacques-Cartier se range derrière les sept députés démissionnaires. Il a demandé à Martine Ouellet de quitter son poste «pour le bien supérieur du mouvement indépendantiste» par une résolution adoptée à l’unanimité lors de sa réunion du 1er mars à Donnacona. Les membres de l’exécutif en sont arrivés au constat que leur chef ne semblait plus en mesure de s’acquitter du mandat confié par les membres du parti. «Elle doit partir pour le bien du parti, du programme et des électeurs qui ont voté pour le Bloc Québécois», dit le président Mathieu Bonsaint. Selon M. Bonsaint, ces tiraillements empêchent le parti de faire son travail et de défendre les intérêts du Québec. L’exécutif réitère sa confiance envers les dix députés de son aile parlementaire à Ottawa et souhaite permettre leur réunification rapide sous la bannière du Bloc avec un chef par intérim. L’aile parlementaire du Bloc doit continuer à assumer les deux volets de sa mission; défendre les intérêts du Québec et promouvoir la souveraineté tant au parlement fédéral que sur le terrain auprès des citoyens du Québec, soutient le président. L’exécutif du Bloc québécois de la circonscription fédérale de Portneuf-Jacques-Cartier avait souhaité une course à la direction du parti, mais s’était rangé derrière Martine Ouellet qui a été couronnée à Montréal il y a un an. Une vraie course La résolution enjoint aussi le Bureau national du Bloc Québécois à engager les procédures en vue de l’élection d’un nouveau chef dans les plus brefs délais avec au moins deux candidatures. Les membres de l’exécutif considèrent qu’une telle condition est essentielle pour faire en sorte que cette course à la chefferie soit l’occasion d’un réel débat démocratique sur le rôle du parti à Ottawa et ses priorités.
Portneuf-Jacques-Cartier demande aussi le départ de Martine Ouellet
