Année occupée et avenir plus ensoleillé pour la CAPSA

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Par Steeve Alain
Année occupée et avenir plus ensoleillé pour la CAPSA

La CAPSA vient de connaître l’une de ses années les plus actives depuis dix ans, selon ses dirigeants. Outre les projets, l’incertitude quant à l’avenir de l’organisme a marqué l’année, qui s’est conclue par un renouvellement du financement gouvernemental. La CAPSA, comme d’autres organismes de bassin versant, a vu à la fin de son année financière son mandat reconduit par le gouvernement du Québec pour les trois prochaines années. L’organisme a reçu une subvention totale de 717 750$ du ministère de l’Environnement pour continuer son travail de concertation et d’accompagnement relatif aux enjeux de l’eau. Selon le président de la CAPSA Sylvain Jutras, le nouveau financement permet de regarder l’avenir avec optimisme. «Cette reconnaissance renouvelée représente un moment charnière pour la mise en œuvre de notre Plan directeur de l’eau et la synergie que nous continuerons de développer avec les acteurs de notre territoire», a dit M. Jutras. Sylvian Jutras a ajouté que la CAPSA collaborera notamment avec les Municipalités alors que de nouvelles lois et règlements en matière de gestion de l’eau sont mis en place, dont la nouvelle Loi provinciale pour la conservation des milieux humides et hydriques. Année chargée L’organisme a célébré son 30e anniversaire dans le cadre d’une année des plus actives. Selon le directeur général Philippe Dufour, les demandes de soutien à la CAPSA ne cessent de s’accroître. Les services-conseils notamment ont accaparé plusieurs heures de travail. Plus de 40% des mandats ont été effectués pour des particuliers, surtout pour des délimitations de milieux humides, a précisé M. Dufour. Une trentaine de partenariats ont été répertoriés avec des particuliers, des organismes publics ou communautaires et des entreprises privées. La collaboration avec les Municipalités a mené à la réalisation de six projets. 2018-2019 Un projet de sensibilisation des propriétaires de puits privés d’eau potable est entre autres sur la table pour la prochaine année. Selon les spécialistes, 50% des puits seraient contaminés à différents degrés et pour diverses raisons. La CAPSA veut informer les propriétaires sur les bonnes pratiques pour éviter les contaminations. L’organisme compte actuellement une dizaine d’employés. Une quarantaine de bénévoles ont appuyé l’équipe l’an dernier. La CAPSA gère les bassins versants de la rivière Sainte-Anne et de la rivière Portneuf et le secteur La Chevrotière.

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