Reprenant les engagements du Parti québécois en matière de santé, le candidat du parti dans Portneuf Christian Hébert a dit qu’un gouvernement péquiste réalisera un «grand décloisonnement des pratiques en santé».
Selon Christian Hébert, le décloisonnement des pratiques en santé signifie que des milliers de professionnels de la santé pourront fournir un grand nombre de soins qu’ils ne peuvent actuellement prodiguer sans obtenir l’assentiment préalable d’un médecin.
Le candidat péquiste dans Montmorency Alexandre Huot, un ambulancier, accompagnait M. Hébert au point de presse à Donnacona le 20 septembre. M. Huot a indiqué qu’il faudra s’asseoir avec les médecins pour présenter le projet. Il reconnaît que de la résistance peut survenir face à cette réforme et que sans entente, il faudrait alors légiférer. Le PQ promet de geler les salaires des médecins.
Le PQ veut aussi garder ouverts sept jours sur sept jusqu’à 21h les CLSC en les dotant chacun d’une infirmière praticienne spécialisée (IPS). «Nous allons aussi doubler l’offre en transport adapté pour les personnes à mobilité réduite qui est sous-financé comparativement au reste de la Capitale-Nationale», a dit M. Hébert.
TACO
Christian Hébert a souligné qu’un gouvernement péquiste allait acheter les équipements médicaux et non les «sociofinancer» pour ensuite, a-t-il laissé entendre, s’en servir à des fins politiques. M. Hébert critiquait ainsi d’une manière à peine voilée le précédent gouvernement du Parti libéral dont des représentants ont annoncé récemment l’installation d’un TACO à l’Hôpital régional de Portneuf. L’équipement a été financé en bonne partie par la Fondation des services santé et sociaux de Portneuf.
Protocole ambulancier
Le candidat Huot affirme qu’il faut réévaluer le protocole ambulancier en place dans Portneuf avec le CIUSSS, les instances gouvernementales et les ambulanciers. «La problématique est que des gens se retrouvent dans une zone grise», a dit M. Huot.
Le protocole fait des mécontents parmi des citoyens de municipalités situées plus près des hôpitaux de Québec que des urgences locales, qui déplorent des kilomètres inutiles en ambulance. Selon la mesure, les cas les plus graves sont dirigés directement à Québec et les autres, d’abord dans les urgences de Portneuf, après évaluation par les ambulanciers. Le protocole permettrait d’éviter les découvertures ambulancières sur le territoire.
