La marche pour le droit au logement traverse Portneuf

Photo de Alain Turgeon
Par Alain Turgeon
La marche pour le droit au logement traverse Portneuf

La grande marche «De villes en villages pour le droit au logement» traversera Portneuf cette semaine, à 500 kilomètres de son point de départ.

Les marcheurs du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) partis d’Ottawa le 2 septembre vers Québec arriveront aujourd’hui à Deschambault-Grondines. Ils marcheront jusqu’à Cap-Santé le 26 septembre et se rendront à Neuville le 27 septembre.

Les marcheurs veulent mettre en lumière les conséquences des graves problèmes de logement et réclament des engagements du gouvernement fédéral et des partis en campagne électorale. De villes en villages revendique 50 000 nouveaux logements sociaux, sous forme de coopératives, d’organismes sans but lucratifs et d’HLM en cinq ans.

Selon le regroupement national, sans le programme AccèsLogis, les projets de coopératives de solidarité et d’OSBL d’habitation qui ont vu le jour à Portneuf, Saint-Ubalde, Saint-Casimir et Lac-aux-Sables n’auraient pas pu voir le jour.

La porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, rappelle dans un communiqué que ce programme est sous-financé. Le FRAPRU interpelle les partis en élections pour qu’il soit amélioré et bonifié. Sans de nouveaux investissements des projets en développement comme celui pour aînés de Saint-Raymond ne pourraient voir le jour. Même si elle juge insuffisants les engagements pris par le Parti libéral et le Parti québécois, elle s’inquiète que la Coalition Avenir Québec soit la seule formation à n’avoir pris aucun engagement à poursuivre ce programme au-delà des investissements déjà prévus par le gouvernement sortant.

Le FRAPRU se mobilise également pour que plus de logements accessibles et adaptés, rares dans la MRC, voient le jour pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec un handicap.

Selon Véronique Laflamme, les demandes sont ambitieuses, mais les planètes sont alignées. «Le fédéral annonce des investissements dans le logement comme on n’en a pas vu depuis plus d’une décennie, Québec engrange des surplus budgétaires importants et pourraient aller chercher plusieurs milliards de dollars supplémentaires en revoyant la fiscalité. Il ne manque que la volonté politique », a-t-elle conclu.

Partager cet article