Le tourisme du futur à Saint-Raymond

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Par Steeve Alain
Le tourisme du futur à Saint-Raymond

«La destination plein air de Québec – Québec City’natural playground». Telle est l’image de marque proposée dans le plan de développement touristique de Saint-Raymond 2018-2022.

«La destination plein air de Québec. Vous avez ce potentiel-là», a lancé le consultant de la firme Par-Conseils, Jean-Michel Perron, aux quelque 75 personnes présentes à la consultation publique de Tourisme Saint-Raymond le 23 octobre.

M. Perron et son collègue Gabriel Gakwaya ont présenté les grandes lignes du plan d’action touristique qu’ils proposent pour les cinq prochaines années.

Jean-Michel Perron a mentionné que Saint-Raymond se porte déjà «très très bien au niveau du tourisme» et qu’il y aura encore une croissance touristique, mais qu’il faut déterminer sous quelle forme.

Vélo et motoneige

Les consultants estiment que les deux produits d’appel déjà identifiés que sont le vélo de montagne et la motoneige demeureront au cœur du développement touristique futur à Saint-Raymond.

Quatre orientations ont été établies dans le but d’en faire la destination plein air par excellence pour Québec et l’est de l’Amérique du Nord pour les amateurs de vélo de montagne et de motoneige, en nature et au centre-ville.

De plus, les spécialistes suggèrent de créer deux pôles estivaux touristiques, l’un à l’ouest de la ville pour les loisirs motorisés, pour le quad touristique notamment, et l’autre à l’est pour le vélo, en créant un lien avec le centre-ville pour tous les types d’usagers.

M. Perron croit aussi que le ski au mont Laura représente un fort potentiel de tourisme international. Selon lui, il s’agit d’une montagne idéale pour l’apprentissage du ski pour des touristes d’Amérique du Sud par exemple.

Maintenir le budget de 371 000$ attribué à Tourisme Saint-Raymond est suggéré, tout comme d’installer ses bureaux au Centre multifonctionnel.

Les consultants proposent la réalisation d’un plan de protection des paysages naturels et bâtis afin de maintenir l’attractivité du territoire.

Environ 80 actions se retrouvent dans le plan stratégique réalisé avec une approche de respect du citoyen, selon M. Perron.

Diantre, la culture?

Durant la période de questions, le président de la Fondation Plamondon, Normand Génois, a déploré l’absence du volet culturel dans la présentation. Le consultant Perron a indiqué qu’il était encore temps d’ajouter des éléments au plan touristique.

Les intervenants ont rappelé que la concertation sera nécessaire pour développer le potentiel touristique.

Une étude sur le tourisme à Saint-Raymond avait été réalisée en 2010. La Ville voulait la remettre à jour en incluant la qualité de vie des citoyens, a indiqué le maire Daniel Dion.

 

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