Les jeux de société ont la cote. Christine Genest, de Cap-Santé, et Mik Landry, de Donnacona, dévoileront les leurs au Salon du jeu et du jouet au Centre de foires de Québec, les 17 et 18 novembre.
Christine Genest présentera aux amateurs le jeu «Sirop» et Mik Landry, «Materramoi». Ils sont les seuls Portneuvois parmi les huit créateurs sélectionnés par jury pour exposer leurs prototypes dans la «Protozone» du salon.
Pour la peintre et galeriste Christine Genest, jeux de société riment avec temps des fêtes. «Je ne joue pas beaucoup, une fois ou deux par année, mais j’adore créer j’adore peindre et j’adore l’acériculture», explique-t-elle.
«Sirop» est d’ailleurs son quatrième jeu. Tous s’inspirent de l’acériculture et sont vendus (sauf le dernier) à sa galerie et à la boutique La Sucrière, à Deschambault. Le premier a même trouvé sa place à la boutique du Musée national des beaux-arts du Québec. «J’ai ma propre érablière depuis 20 ans, ma mère en a une aussi. C’est une histoire de filles chez nous!» explique-t-elle. Son jeu «Sirop» permet d’apprendre tous les rouages de l’acériculture, avec une touche d’humour.
L’auteur, éditeur et musicien Mik Landry, lui, est un amateur de jeux. «Le nombre de jeux auxquels j’ai pu m’adonner est incalculable», avoue-t-il. «Mes favoris sont les jeux de mots comme Charivari et Scrabble», affirme le créateur qui «aime les jeux qui offrent une possibilité de stratégie et une mécanique unique».
Il pense avoir trouvé un créneau inexploité sur le marché des jeux sur plateau: l’agriculture. «Je ne retrouvais pas une mécanique qui permet au joueur de faire pousser des plantes, de les récolter et de les revendre à la manière de certains jeux vidéos comme Stardew Valley, Farm Town, Staxel», explique M. Landry. Son jeu est également instructif puisqu’il permet de comprendre la mécanique économique qui lie la production aux marchés. Il a déjà adapté son prototype pour l’élevage, la pêche et d’autres secteurs de production.
Christine Genest mise sur sa première participation au Salon du jeu et du jouet pour glaner «des commentaires constructifs» qui lui permettront d’améliorer le prototype qu’elle peaufine depuis un an avant de le mettre en marché. «Ça va aussi me donner une bonne idée si les gens aiment mon jeu», dit Mme Genest.
«Ce salon est une grande étape dans l’évolution d’un prototype, car entre 9000 et 10 000 visiteurs y sont attendus! Avoir l’honneur d’y présenter sa création c’est une chance inouïe de rencontrer ses futurs joueurs, mais aussi d’éventuels éditeurs», affirme Mik Landry.
En attendant qu’ils organisent une journée d’essai dans Portneuf, ils invitent les Portneuvois à aller tester leurs jeux à Québec.
