Le patrimoine agricole à préserver dans Portneuf

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Par Francis Beaudry
Le patrimoine agricole à préserver dans Portneuf

Les Portneuvois ne veulent pas voir disparaître leurs paysages agricoles.

La crainte de voir disparaître le patrimoine agricole de la MRC de Portneuf est le fait marquant du premier colloque sur les paysages qui a réuni une vingtaine de personnes au Moulin Marcoux de Pont-Rouge, le 10 novembre.

La MRC de Portneuf invitait pour la première fois la population à contribuer à la planification du territoire en matière de paysages.

Près d’une centaine de Portneuvois ont pris le temps de se questionner sur le sujet en répondant à son sondage en ligne. La MRC demandait, entre autres, aux répondants d’indiquer les lieux à préserver et ceux à modifier.

L’exercice s’est cristallisé lors du colloque organisé en collaboration avec l’Entente sur les paysages de la Capitale-Nationale. Les participants ont pu recevoir de l’information sur trois thèmes liés aux paysages et en discuter avec Éliane Trottier, chargée de projet à la MRC, Françoise Roy, chargée de projet pour l’Entente, et Chantale Prud’homme, architecte-paysagiste à la Communauté métropolitaine de Québec.

Gérald Gosselin s’est dit ouvert à changer des pratiques d’aménagement qui ont cours dans l’industrie touristique. Photo – Francis Beaudry

Les participants, qui provenaient notamment des milieux culturel, agricole et touristique, ont eu l’occasion de s’exprimer sur ce que constitue, pour eux, le paysage. Ils ont échangé leurs idées sur les paysages identitaires, les paysages à revaloriser et sur l’évolution des paysages.

Gérald Gosselin, du Domaine Péligos, à Saint-Raymond, s’est dit «très touché par les enjeux discutés». L’entrepreneur dans le domaine du tourisme s’est dit ouvert à changer les pratiques d’aménagement qui ont cours dans son industrie.

L’Entente sur la mise en valeur et la protection des paysages de la Capitale-Nationale a comme objectif de «sensibiliser la population et les intervenants à l’importance de protéger les paysages et de les mettre en valeur».

En plus de travailler auprès des municipalités, les artisans de l’entente ont énoncé l’objectif «d’ouvrir le processus au public».

Les participants au colloque semblaient ouverts à ce que la formule se répète. Certains ont avancé l’idée d’ouvrir plus largement le processus pour avoir des gens des milieux d’affaires, de la politique et de l’entrepreneuriat autour de la table.

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