Saint-Raymond aura sa chaufferie à la biomasse

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Par Denise Paquin
Saint-Raymond aura sa chaufferie à la biomasse

Saint-Raymond installera une chaufferie à la biomasse dans son ancienne caserne.

À l’instar d’autres municipalités de la région, Saint-Raymond se tourne elle aussi vers la conversion de rebuts forestiers en énergie pour chauffer des édifices énergivores.

La Ville prévoit profiter de la relocalisation de sa caserne et de son garage municipal, situés actuellement derrière l’hôtel de ville, rue Saint-Joseph, pour installer cet équipement dans les espaces qui seront libérés. Selon l’échéancier préliminaire, la chaufferie d’une puissance de 750 kW et l’infrastructure de stockage seront mises en place 2019-2020.

Le nouveau système chauffera dans un premier temps l’hôtel de ville et l’église. L’école primaire des Grandes Vallées, bâtiment Marguerite d’Youville, pourrait s’ajouter, indique le directeur général de la Ville François Dumont.

Le projet évalué à 1 M$ est en préparation depuis deux ans. Saint-Raymond a obtenu une subvention de 120 000$ couvrant entièrement le coût de réalisation d’une étude de faisabilité.

Transition énergétique Québec a confirmé une subvention de 400 000$ pour la réalisation de la chaufferie. La Ville veut hausser le financement gouvernemental à 60% afin de réduire l’apport municipal, souligne M. Dumont. «En huit ans, nous récupérerons la mise», dit-il.

Selon François Dumont, Saint-Raymond a l’avantage d’avoir accès à la matière première, les résidus de bois, à proximité. «Entre les copeaux, que l’on trouve à Saint-Raymond, ou les granules, la première option était la plus économique», affirme-t-il.

La future installation se retrouvera en zone inondable. C’est pour cette raison que la Ville a décidé de relocaliser la caserne et le garage. Selon le directeur général, cela ne constitue pas un problème.

Le fonctionnement de la chaufferie ne devrait pas non plus nuire à la qualité de l’air au centre-ville. «Elle respecte les normes d’émission. Il y a beaucoup d’expérimentations qui ont été faites. La technologie est davantage mure», dit François Dumont.

Le maire Daniel Dion a participé en tant que conférencier à la Conférence sur le chauffage à la biomasse forestière résiduelle le 8 novembre à Québec. Il a parlé des initiatives qui favorisent le développement de la filière dans la Capitale-Nationale.

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