La COVID-19 vient brouiller les cartes des organisateurs du 20e Salon Contact Emploi Portneuf. L’événement qui devait avoir lieu le 26 mars dans les gymnases de l’école secondaire de Donnacona est annulé et fait toute la place au salon virtuel qui sera accessible du 19 mars au 3 avril.
COVID-19 ou pas, le Salon voulait accentuer son virage numérique pour rejoindre les jeunes chercheurs d’emploi. Il s’étendra sur deux semaines sur le Web (www.contactemploiportneuf.com). Les 55 employeurs qui y participent offrent plus de 1000 emplois.
Le Salon va vers le numérique pour puiser dans un plus grand bassin de chercheurs d’emploi, dit la directrice du bureau de Services Québec de Donnacona, Martine Frenette. Plusieurs stratégies de communication par l’intermédiaire du Web sont déployées pour atteindre le plus de visiteurs, dont une présence accrue sur les réseaux sociaux.
«On est vraiment déployés sur le Web», confirme la coordonnatrice, Julie Trudel. Le site Internet du salon a subi une cure de rajeunissement avec un nouveau visuel et de nouvelles fonctionnalités, dont la recherche par mot-clé et par entreprise. «On va vers l’instantanéité», dit-elle. Les chercheurs d’emploi pourront communiquer avec les employeurs par textos et par Messenger. Cinq capsules vidéo seront diffusées sur YouTube et le salon a développé sa plateforme Facebook. On veut rejoindre les jeunes avec Instagram. Une tournée dans les écoles permettra aux élèves de 5e secondaire de recevoir une petite formation sur le salon virtuel.
«On utilise les outils Web pour atteindre nos cibles», souligne Mme Frenette. Les chercheurs d’emploi des autres régions ou les travailleurs déjà en emploi ne pouvant se déplacer seront invités à offrir virtuellement leurs services par l’intermédiaire de la plateforme Contact Emploi Portneuf. La publicité dans les journaux et la promotion dans les organismes d’aide à l’emploi se poursuivent.
L’organisation du salon innove en offrant aux exposants une formation unique pour mieux comprendre les nouvelles tendances dans les comportements des chercheurs d’emploi et leur besoin d’instantanéité. Elle est donnée par les experts de Jobillico.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale accorde une subvention de 61 000$ pour le salon. « Ce genre d’initiative est devenu nécessaire en contexte de rareté de main d’œuvre et illustre bien la mobilisation de nos partenaires sur le marché du travail», a commenté le ministre Jean Boulet dans un communiqué.
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, le salon est un outil important dans le développement de Portneuf, dit Mme Frenette. Il représente bien les besoins de la région, renchérit la directrice générale de la Commission scolaire, Marie-Claude Tardif.