Une vingtaine de jeunes ont participé à la tournée «On passe un savon au coronavirus dans Portneuf» dans les 18 municipalités en fin de semaine dernière pour lancer un message d’espoir à la population.
Avec la chanson «Lavez lavez» de Martine St-Clair, douze jeunes à la fois ont dansé une chorégraphie avec affiches et bulles pour encourager les citoyens «à ne pas lâcher si on veut que ça continue à bien aller», explique l’instigatrice du projet, Suzie Paquet. Selon elle, il faut être vigilants pour que se poursuive le déconfinement.
Selon Suzie Paquet, l’idée lui est venue après avoir entendu que les élèves du secondaire n’en pouvaient plus de rester à la maison. Elle en a recruté une vingtaine de neuf municipalités avec l’aide des animateurs dans les écoles. Mme Paquet a réalisé son projet en collaboration avec la télévision communautaire CJSR de Saint-Raymond et Mélanie Tremblay, du Service des loisirs de Cap-Santé et l’appui des députés Caron et Godin et de la MRC. Durant toute la tournée de quatre jours, le groupe de Mme Paquet a été suivi par des caméras. Son initiative trouve écho à l’émission «Ça va bien aller» au réseau TVA ce soir. La vidéo sur la tournée sera diffusée à CJSR dans les prochaines semaines.
Selon Mme Paquet, la coordination de la tournée a été un tour de force. Il a fallu organiser le projet, mais aussi le transport puisque les autobus scolaires n’ont que 12 places en raison des mesures de distanciation. La participation des parents était essentielle.
L’organisatrice et les jeunes ont vécu de beaux moments durant la tournée. Ils étaient escortés par les policiers de la Sûreté du Québec ou les pompiers des municipalités. Le groupe s’installait dans les endroits peu fréquentés puisque les rassemblements étaient interdits et en respectant toujours la distanciation physique et en portant des masques, souligne Suzie Paquet. Il y a eu beaucoup de monde dans une rue à Saint-Marc-des-Carrières, le spectacle a dû être déplacé à Saint-Léonard pour éviter la cohue et les problèmes de circulation sur la route 367. Des enfants et des travailleurs s’approchaient du groupe pour chanter et danser à plusieurs endroits, dont à Saint-Thuribe et Pont-Rouge.