Les premiers pêcheurs de la saison découvriront le nouveau bureau d’accueil de la Réserve faunique de Portneuf, à Rivière-à-Pierre.
«Ce sera le premier début de saison officiel dans le nouveau bureau d’accueil. Les pêcheurs qui viennent en mai et juin ne l’ont pas encore vu», a indiqué Mathieu Caron, directeur du territoire géré par la la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
Le personnel de la Réserve s’est installé dans le nouvel édifice à la fin de juillet, rappelle M. Caron qui n’est pas peu fier de cette nouvelle construction mieux adaptée. Elle reprend le design moderne des bureaux d’accueil que l’on peut voir dans les parcs et réserves de la Sépaq.
L’édifice en bois a été construit de l’automne 2019 au printemps 2020. Son coût de 1,3 M$ fait partie de l’enveloppe de 5 M$ accordée par Québec à la Réserve de Portneuf pour le 50e anniversaire de la Sépaq en 2018. Elle finançait aussi la construction de deux chalets de gardiens et de 11 chalets, dont les cinq du nouveau secteur du lac Parke.
Le nouvel édifice s’élève à l’intersection des rues du Lac Vert et de l’Église Est, voisin du garage de la Sépaq. L’ancien bâtiment était en retrait de la route, donc moins visible.
L’édifice est scindé en deux bâtiments. Le plus petit est à l’usage des clients. Il s’agit de la cabane d’éviscération. Les gens pourront y nettoyer leur poisson ou leurs perdrix à leur retour d’expédition. On y trouve aussi des toilettes.
Le grand bâtiment abrite la partie accueil des clients, avec le comptoir, la boutique et les bureaux administratifs.
«C’est mieux adapté, mieux aménagé, plus grand», dit Mathieu Caron. Lui et les employés (la Réserve en compte 27) ont pu tester le côté pratique des nouveaux locaux avec la pandémie. Les anciens bureaux de la Sépaq étaient logés dans une maison qui avait été transformée en édifice administratif il y a 30 ans.
Le nouvel édifice comble aussi un besoin de logement pour les employés et les visiteurs de la Réserve, signale Mathieu Caron. Six chambres et des espaces de services ont été aménagés à l’étage. «C’était toujours un problème de loger de nouveaux employés ou des gens, comme des techniciens de la faune, qui viennent travailler à la Réserve», explique son directeur. Il compte d’ailleurs sur cet ajout pour faciliter le recrutement et la rétention des futurs employés.
On se prépare à un fort achalandage
Les parcs et réserves fauniques de la Sépaq ont enregistré un afflux majeur de visiteurs l’an dernier en raison de la pandémie. Les réservations à la Réserve faunique de Portneuf laissent d’ailleurs présager que l’année 2021 surpassera 2020.
«Les Québécois vont rester au Québec. On est beaucoup en avance déjà par rapport à l’an dernier», affirme le directeur de la Réserve, Mathieu Caron, au sujet des réservations de chalets et d’emplacements de camping.
La Réserve de Portneuf a connu un achalandage record en 2020. Elle a enregistré une augmentation de 10% du nombre de visiteurs/jours, signale Mathieu Caron. Le territoire de chasse, de pêche et de villégiature attire environ 50 000 visiteurs/jours par année.
«On a eu énormément de gens, autant du local que de l’extérieur, et plus de nouveaux clients qu’à l’habitude», précise le directeur de la Réserve.
Il évalue que le territoire géré par la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) a aussi profité de l’engouement pour les parcs nationaux. Ceux-ci ont vu croître de 14% leur achalandage estival, en partie en raison de l’émission de la carte annuelle Parcs nationaux Édition Bonjour Québec. Des amateurs de plein air ont même séjourné à la Réserve plus d’une fois, notamment pour le camping.
Cet achalandage n’a pas entraîné de modification dans les services ou les activités. Les gens apprécient ceux qu’ils reçoivent en chalet, en camping ou à la pêche à la journée. «Les gens aiment venir pêcher à la Réserve. La pêche y est bonne», affirme Mathieu Caron qui prépare déjà la saison de pêche.
