Les champs débordent de fraises

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Par Courrier de Portneuf
Les champs débordent de fraises
Depuis quelques semaines, les champs débordent de fruits rouges et les producteurs et les amateurs peuvent en profiter. Photo – Archives

Depuis quelques semaines, les champs débordent de fruits rouges et les producteurs et les amateurs peuvent en profiter.  Tout le monde constate un début de saison anormalement hâtif.

Michel Harvey

C’est le cas notamment chez un des producteurs de la région : la Fraisière Faucher de Pont-Rouge.

« On a une saison très hâtive, environ 15 jours d’avance en raison principalement d’un printemps très hâtif en raison de la chaleur et de la canicule et la fonte des neiges.  Nos plans n’ont pas eu de difficultés à passer l’hiver », avoue le propriétaire, Israël Faucher qui compte sur une superficie de champs de 65 hectares.

« La production s’annonce très bonne cette année. On est content puisqu’on a toute notre main d’œuvre.  Les travailleurs étrangers ont commencé à se présenter au début de mars.  On va en avoir 108 cette année ».

Les températures clémentes et le beau temps ont favorisé le début de saison plus tôt qu’à l’habitude.

« Ce qu’on a récolté en date du 20 juin, c’est ce qu’on fait habituellement les 4, 5 et 6 juillet.  Nous, on a commencé à cueillir les fraises le 25 mai; c’est du jamais vu, habituellement, ça se passe dans la première semaine de juin.  Évidemment, ça va avoir de l’impact sur l’arrivée des fraises d’automne.  Elles vont commencer à être disponibles dès le 15 juillet ».

« La qualité de la fraise est là cette année; le goût est bon, on voit que les plans sont en santé.  Les prix sont très bons pour les amateurs.  En résumé, tout est beau », s’exclame M. Faucher tout heureux de la tournure des événements.

« L’autocueillette va rondement.  On a même débuté le 12 juin; du jamais vu avant la Saint-Jean Baptiste ».  Le week-end des 12 et 13 juin, il est passé près de 4 000 personnes ».

« Chez les consommateurs, les marchés, kiosques et chaînes d’alimentation, c’est vraiment incroyable comment la demande est forte.  Après la pandémie, je pense que les gens ont le goût de manger des produits locaux.  Dans les magasins, il y a 15 à 20 pour cent d’augmentation dans les ventes facilement ».

Du côté de l’Arc-en-Ciel du Paradis de Cap-Santé, on est tout aussi ravi du déroulement de la saison jusqu’ici.

« C’est la première fois depuis que nous en avons fait l’acquisition en 2010 qu’on peut offrir nos fraises à la clientèle à la St-Jean,  Depuis 4 ou 5 ans, on n’avait pas de fraises à la Confédération.  On a un bon deux semaines d’avance », dit la co-propriétaire, Sandra Paradis avec son conjoint Delfino Tellez Jimenez.

« On est une petite entreprise familiale d’une dizaine d’employés.  On a commencé doucement à la fêtes des pères mais avec le beau printemps qu’on a connu, on s’attend à une belle saison ».

« Les gens sont au rendez-vous et c’est bien parti. L’autocueillette de notre terre d’un hectare est prisée par les amateurs », souligne celle qui est la tête d’une dizaine d’employés.

À ce chapitre, Madame Paradis constate que la main d’œuvre est difficile à trouver.  « Il y a deux semaines, j’ai mis une annonce pour tenter de pouvoir compter sur au moins des jeunes et je n’ai reçu aucun retour », dit-elle.

« Les prix sont très avantageux considérant la belle saison.  L’an dernier, on ne pouvait pas faire de spéciaux; mais présentement, c’est favorable pour le consommateur ».

Sandra Paradis se dit fort occupée par les clients qui viennent pour l’autocueillette : « On est ouvert tous les jours; les gens peuvent appeler ou suivre nos activités sur notre page Facebook ».

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