Restauration de l’habitat du saumon dans le Bassin de la Jacques-Cartier

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Par Michel Harvey
Restauration de l’habitat du saumon dans le Bassin de la Jacques-Cartier
La Corporation du bassin de la Jacques-Cartier a comme objectif d’améliorer l’habitat du saumon atlantique qui utilise le fleuve comme endroit de migration.  Jusqu’ici, un total de 402 saumons a remonté la rivière. Photo – Sentier Chasse-pêche

Un projet visant à enrichir la planification de l’aménagement du territoire va contribuer aux efforts de restauration et la conservation des bandes riveraines protectrices de l’habitat du saumon atlantique dans le bassin de la Jacques-Cartier.

La Corporation du bassin de la Jacques-Cartier a reçu un financement de 54 190 $ du Fonds d’action Saint-Laurent (FASL), via le Programme Affluents Maritime qui va permettre de réaliser le projet « Caractérisation et intervention ciblée visant la conservation de bandes riveraines protectrices de l’habitat du saumon atlantique ».

« On est très heureux de la participation du FASL qui nous finance à hauteur de 60 %; le reste du financement est composée des deux MRC : Portneuf et de la Jacques-Cartier, en plus de la Communauté métropolitaine de Québec », indiquait le responsable du développement de la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier, Jonathan Ricard.

« Ce projet-là vise à protéger l’écosystème du Fleuve Saint-Laurent.  Le premier objectif est d’améliorer l’habitat du saumon atlantique qui utilise le fleuve comme endroit de migration alors qu’il remontre vers la rivière Jacques-Cartier. »

« Par ce projet, on vise à protéger l’habitat d’une part, par la réduction de l’érosion de la rivière parce que à terme, on souhaite restaurer les bandes riveraines qui sont dégradées et les berges qui sont vulnérables à l’érosion », a-t-il précisé.

« Cette problématique d’érosion est présente un peu partout le long de la rivière parce que la nature des dépôts dans laquelle la rivière coule font en sorte qu’une bonne partie est sujette à l’érosion notamment dans le coin de Sainte-Catherine et Shannon.  Il y a une nature de dépôt de surface qui est plus vulnérable à l’érosion. »

Comme le constatait M. Ricard, ce financement va permettre de lancer cette étude qui constitue la mise à jour d’un portrait datant du début des années 2000.

Ce projet contribue aux efforts de restauration de la rivière et aux connaissances nécessaires afin d’enrichir la planification de l’aménagement du territoire.

La population de saumons est en restauration depuis 1979.  L’ensemencement a débuté en 1982.

Comme à chaque année, la montaison des saumons dans la rivière s’est amorcée en juin.  En date du 17 août, un total de 402 saumons a remonté la rivière.

La rivière Jacques-Cartier est considérée comme l’une des plus belles du Québec.

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