« J’ai mis beaucoup d’efforts, mais j’ai aujourd’hui le confort ! ». C’est en ces termes que la Raymondoise Hélène Martin résume sa démarche pour se sortir d’un « passé très lourd ». Elle a lancé une chanson, « Assez la violence », qui raconte son histoire.
« Le matin du 4 avril, le jour de Pâques, j’ai écrit une pièce qui décrit mon vécu. Je l’ai fait en à peine 30 minutes. Il venait d’y avoir un huitième féminicide au Québec et c’est pour ça que j’ai appelé le single “Assez la violence ”, explique Hélène Martin. Après tout ce que j’ai traversé, je suis rendue à l’étape d’aider et de dire qu’on peut s’en sortir avec du soutien ».
Dans la vie de Mme Martin, les agressions ont commencé dès l’âge de 5 ans. Les sévices étaient alors exercés par un oncle. Entre 9 et 16 ans, elle a subi de mauvais traitements de la part de son père. Plus tard, à 41 ans, elle a été la cible de son frère, puis s’est retrouvée avec un conjoint violent. À différents moments, trois maisons d’hébergement l’ont accueillie.
« À trois reprises, je suis passée par Transition pour elles à Granby avant de chercher une maison en campagne, ce qui m’a menée à Mirépi à Saint-Raymond. J’y suis restée durant neuf mois, note Mme Martin. Les intervenantes de toutes mes maisons d’hébergement disent de moi que je suis un modèle de résilience, de persévérance et de courage exceptionnel. »
Ne plus accepter l’inacceptable
Celle qui a été serveuse pendant 35 ans a fait ses premières armes dans le domaine de la chanson en enregistrant un album de 14 pièces, « Regarde l’étoile », au milieu des années 90. En 2012, Hélène Martin publie aussi une œuvre autobiographique intitulée « La voix du silence ». Elle y raconte les abus dont elle a été victime, mais également sa « renaissance ».
« Je n’accepte plus l’inacceptable, termine Mme Martin. Oui, j’ai vécu une enfance horrible, catastrophique. Je veux dire aux victimes qu’il faut aller de l’avant et dénoncer afin de se libérer. Tous ensemble, on doit se donner la main pour que la violence s’arrête. Il n’y a pas de raison de demeurer dans un milieu malsain. Je suis maintenant une femme épanouie. »
Le mini-album « Assez la violence » est disponible à la succursale Jean Coutu de Saint-Raymond. Hélène Martin a créé une fondation et une partie des profits ira à la Maison Mirépi.
Madame j ai connue l enfer étant jeune et mon mariage 50 années un enfer frôlé la mort plusieurs fois pourtant une femme adorable que tout le monde admire les souffrances sont toujours là je suis seule depuis 7 année reconnu victime 3 fois tribunal correctionnelle je viens de tout gagné j ai jamais était heureuse mes enfants m’on abandonné je suis seule à pleurer jours et nuit je suis pas une femme épanouie quand on a tant souffert j espère un jour etre heureuse
Je vous le souhaite de tout coeur, car, parfois c’est long, mais surtout, il ne faut jamais abandonner.
Il faut se créer un bel entourage, enlever tout le toxique de notre vie, et de continuer à se battre. La dénonciation fait mal aux abuseurs, aux manipulateurs, car ils ont perdus le POUVOIR de notre vie. Je vous félicite, vous vous êtes : CHOISI. À bientôt ! 🙏💕🙏
Bonjour je vous remercie beaucoup un dur combat je me sans seule peu être un jour le bonheur j’y crois pas
Ma belle Madame, garder la Confiance et le Courage, car, tout est possible. Le positif attire le positif. Il y a beaucoup d’aide que vous pouvez demander. Je vous souhaite le meilleur. 🙏❤🙏
allo helene je suis un ancien copain depuis la ptite ecole…oui ca fait longtemps loll je te felicite pour ce que tu a acompli mais cependant je tecris aussi pour savoir comment me procurer ton cd…au plaisir de te voir un jour ou de discuter avec toi xx