L’auteur donnaconien et ancien animateur de radio à CKNU dans les années 90, Éric Plamondon, vient de lancer son livre Bizarreries du banal, un ouvrage qui recueille 13 textes distincts. Le Courrier a rencontré l’homme et son œuvre.
Éric Plamondon a eu son premier contact avec les nouvelles littéraires à l’École secondaire de Donnacona, où il a écrit l’histoire intitulée La vieille horloge, une nouvelle qui mettra la table pour le style littéraire de l’auteur.
Plus tard, lors de son entrée à l’université, il prendra part au Cercle d’écriture de l’Université Laval, où il aura la possibilité de parfaire ses compétences en étant d’abord un membre, pour ensuite gravir les échelons et devenir animateur, et même président du Cercle.
Une fois ses études universitaires complétées, il a dû commencer à travailler : rédacteur technique, directeur marketing, rédacteur Web, etc. Toutes ces expériences ont cependant une chose en commun : l’écriture.
Mettre en mots des idées
Quelques années plus tard, l’homme se met à écrire son manuscrit le soir, sans quitter son emploi de jour. Il présente maintenant le fruit de son labeur : Bizarreries du banal. L’auteur explique sa motivation par une volonté de mettre en mots toutes sortes d’idées qu’il a eues à travers les années.
« J’avais des idées d’intrigues, des courtes phrases et j’en avais écrites plusieurs en me disant que je ferais quelque chose avec ça un jour, raconte-t-il. J’ai toujours écrit pour quelqu’un d’autre. Je me suis donc dit que je devrais essayer de le faire pour moi. J’ai sorti mon répertoire d’idées et je me suis dit que je devais prendre du temps pour moi pour écrire mes histoires le soir. »
Une lecture accessible à tous
Bizarreries du banal est un livre rempli de symboles. Le fait qu’il contienne 13 nouvelles n’est pas un hasard : le chiffre 13 est associé à la malchance, mais l’auteur le fait passer comme un fait anodin. Ces histoires, chargées de détails, déstabilisent la perception du « normal » dans un cadre qui peut sembler anodin et inoffensif. Le lecteur pourra s’attendre à un style Stephen King, sans l’horreur ou le morbide, rendant les récits accessibles à toute la famille, mais qui plairont particulièrement aux amateurs d’histoires à rebondissement. Les sujets abordés sont légers et la lecture des textes, très facile.
Pour ceux qui tomberont en amour avec les histoires d’Éric Plamondon, il faudra prendre son mal en patience : l’auteur n’a pas planifié de projet d’écriture dans le futur. D’autres textes sont toutefois disponibles dans son site Web, dont ceux qu’il a écrits lorsqu’il était membre du Cercle d’écriture de l’Université Laval, ou encore ceux qui datent de son passage au secondaire. On peut même y lire La vieille horloge, l’histoire qui a déclenché sa passion pour l’écriture.
Il sera possible de faire dédicacer sa copie le samedi 18 juin, à la Librairie Donnacona.