Voici quelques réactions que nous avons pu recueillir pendant la soirée électorale d’hier. Les candidats Alexandre Mc Cabe, du Parti québécois, et Anne-Marie Melançon, de Québec solidaire, ont réagi à la victoire de Vincent Caron et de la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Portneuf.
Mc Cabe
« Déjà, on est 2e jusqu’à maintenant, commente le candidat péquiste Alexandre Mc Cabe. De voir que ça ne se traduit pas en nombre de votes, par un nombre de députés, c’est toujours décevant », exprime le candidat du Parti Québécois.
En effet, les intentions de votes en chiffres absolus donnent Québec solidaire et le Parti québécois aux 2e et 3e rang, avec toutefois un nombre de députés qui ne reflète pas ces proportions du vote.
Au moment de l’entrevue, on attendait les résultats dans Camille-Laurin, où le chef Paul St-Pierre Plamondon vise la députation.
« Je tiens à féliciter M. Caron pour sa victoire. Nous, on a mené la meilleure campagne possible dans les circonstances. Je suis très intéressé à continuer le travail dans Portneuf, et à envisager, dans quatre ans, de revenir me présenter devant les citoyens de Portneuf », annonce le candidat péquiste. Au moment d’écrire ces lignes, le candidat avait obtenu autour de 10 % des voies.
Melançon
Tant le PQ que Québec Solidaire remettent en question le sytème électoral québécois qui permet de telles distorsions entre les votes absolus et le nombre de députés.
« Pour l’instant, je suis contente de voir que plusieurs candidats solidaires sont réélus, indique Anne-Marie Melançon, candidate de Québec solidaire. C’est sûr que pour Portneuf, c’est décevant parce qu’on a fait une très bonne campagne sur le terrain, on est vraiment allés à la rencontre des citoyens. C’est une élection particulière, j’ai l’impression que le contexte de la pandémie est présent, il y quand même eu cet enjeu-là ».
Le système est clairement déficient, dit-elle, quand on regarde le chiffre de 47 % pour la CAQ, qui récolte 93 sièges, c’est quand même assez surprenant. Ça fait longtemps qu’on parle de ça, le système de vote proportionnel, on serait vraiment rendus là au Québec ».
Il nous a été impossible, au moment de publier ces lignes, de joindre Jacinthe-Ève Arel, du Parti conservateur.