Le Festival du chasseur de Rivière-à-Pierre est l’un des premiers rassemblements festifs de la région à avoir existé. Pour sa 50e présentation qui a débuté le 10 septembre, plusieurs événements sont au programme. La participation de la population à ces activités permet d’assurer le financement de l’église.
Un premier événement a eu lieu le 10 septembre à la salle municipale. À cette occasion, on a rendu hommage à ceux qui ont assuré la présidence du festival au cours des années.
Il reste encore beaucoup à venir pour le Festival du chasseur, puisque les deux activités majeures sont prévues au parc Lacrouzette.
Commémoration
Après le mesurage des panaches, la messe du chasseur du 29 octobre aura lieu à 16h30 à l’église. À cette occasion, une plaque soulignant les 50 ans du Festival sera dévoilée pour commémorer le travail de tous ceux qui ont collaboré à la tenue du Festival à travers les années. Le tout sera suivi d’un souper italien et d’une soirée avec le chansonnier Benoit Plamondon.
Trois semaines plus tard, le 19 novembre, la traditionnelle parade du chasseur se mettra en marche à 16h. Après la parade, un cocktail dinatoire sera présenté dès 18h. Le réputé chroniqueur Michel Therrien y présentera une conférence, après quoi les gens pourront s’amuser dans le cadre d’une soirée festive.
Un peu d’histoire
C’est en 1971 qu’a eu lieu la première fête du chasseur, à l’initiative du curé Édouard Rancourt, aidé de paroissiens dans l’organisation de l’activité.
L’unique activité au programme de cette première présentation était la messe du chasseur, dans une église décorée pour l’occasion.
Depuis, le Festival du chasseur n’a cessé de prendre de l’ampleur et est devenu très populaire dans toute la région.
Les dix premières années se sont déroulées sans président. Ce n’est qu’à partir de 1982 que le Festival a eu une personne à ce poste.
« Pour la population, il s’agit d’une grosse fête », commente la responsable, Monique Bisson.
En outre, il s’agit d’un moyen de financement majeur pour l’église. Avec les 6 000 $ que rapporte cette fête annuellement, on paie notamment la dépense la plus importante, qui est celle du chauffage.
« Je dois vous avouer que si on n’avait pas le Festival du chasseur, l’église serait fermée depuis longtemps », souligne Mme Bisson.
