Dès que la porte de la cabine s’entrouvre, la chaleur s’infiltre. L’odeur de ce paradis sudiste m’invite à de profondes inspirations et me fait sourire. Je ressens déjà que cette atmosphère m’apaise et que la simple vue de l’aéroport international de Punta Cana au toit de paille, telle une immense hutte qui renferme les modernités insoupçonnables, me procure un bonheur immédiat, car je sais bien tout ce qui m’attend une fois les formalités douanières terminées.
Punta Cana, qui s’allonge sur une côte de cocotiers, la Costa del Coco, se baigne sur un tapis de plus de 40 « miles » de grains sablonneux et doux pendant que les vagues de la mer viennent s’y heurter en déposant, dans une valse animée, une mousse digne des meilleurs champagnes qu’on sabre pour festoyer. Dans une marche très matinale, je constate que la célèbre station balnéaire sait dorloter ses invités. Mes pas s’impatientent et me rapprochent d’un nouveau « resort » où je pénètre, poussée par cette envie de découvrir les installations décadentes de l’hôtel, ses jardins aux haies parfaitement taillées et aux hibiscus en fleurs, ses piscines impeccables et démesurées. Parfois les édifices sont si blancs qu’on les confond avec les cumulus égarés dans ce ciel azur. Le spectacle visuel est à couper le souffle. La brise est douce, la mer entre dans sa danse matinale, alors que je reviens à mon hôtel.
Même si Punta Cana offre de multiples activités, dont le golf et les sports de voile, je choisis délibérément la plage qui s’anime dans certains secteurs avec les sympathiques équipes d’animation. À d’autres moments, je m’installe dans un coin plus calme sous un palapas pour me perdre dans un livre, dans mes rêves ou un sommeil léger pendant que le vent balaie légèrement mes cheveux. Mon attention est attirée maintenant par ce vendeur amical et coloré, ce cousin haïtien qui s’exprime dans ma langue et avec qui on crée des liens au fil des jours. Il répète avec un air espiègle : « Pas cher, pas cher, plus t’achètes moins c’est cher». Il distribue des sourires et continue sa tournée. C’est à ce moment qu’on m’apporte une très blonde Presidente, bière dominicaine dont je raffole, qui fait la fierté de son peuple! En fin d’après-midi, l’océan me propose de me bercer doucement! J’y plonge et mon indice de bonheur monte encore pendant que je tangue dans ses eaux limpides et claires qui me rappellent les nuances de bleus du Larimar, cette pierre précieuse dominicaine.
Les épicuriens seront ravis de se retrouver devant des buffets gastronomiques qui ravissent autant l’œil que les papilles, sachant mettre en valeur les saveurs locales tout autant que les talents des chefs de renommée internationale qui ont débarqué dans les meilleurs restaurants de la côte, et ce, pour notre plus grand plaisir. Certains hôtels proposent des restaurants d’une élégance et d’une carte si relevée qu’on en est ébahis!
Décidément, Punta Cana m’a conquise depuis longtemps et déploie un éventail de services pour chaque budget, pour tous les âges, pour les vacances en famille, pour celles entre adultes! On y vient pour reprendre son souffle, pour marcher et profiter de cette plage qui s’étire à l’infini, pour le golf, mais encore pour les soirées trépidantes avec spectacles, musique et rythme! On y vient tantôt pour goûter aux hôtels modestement coquets, mais si réconfortants, au luxe et à l’élégance idyllique des autres, mais toujours en quête de cette chaleur enveloppante au cœur de ce jardin paradisiaque. Punta Cana, on ne s’y trompe pas… Tu es telle une reine, tu es majestueuse!
Ninon Brière
ninonbriere@outlook.com
Punta Cana, la majestueuse Dominicaine!
par Ninon Brière
On y est présentement. Commevous dites chaleur beauté de l.océan. et nouriture exquise .nous c.est Iberostar