Rester sur la bonne voie et éviter de franchir la ligne. Cette recommandation se réfère au code de conduite automobile. Mais dernièrement, la FADOQ a adopté son propre code de conduite basé sur de tels principes.
Comment identifier et contrer le phénomène de l’intimidation chez les aînés ? Le réseau FADOQ-RQCA (Régions de Québec et Chaudière-Appalaches) vient de publier un code de conduite avec l’objectif de favoriser un climat positif et assurer l’adoption de comportements adéquats.
Sujet d’actualité
Un nouvel outil de prévention, d’identification des situations et de sensibilisation a été élaboré à l’intention des dirigeants, administrateurs, bénévoles et membres.
Chaque club a reçu une pochette comprenant un guide de référence, un processus de gestion des plaintes, un formulaire de plainte, un tableau des différents types de maltraitance et un guide de ressources.
Une affiche et des dépliants informent sur les comportements à privilégier et ceux à proscrire. Le code de conduite et la documentation relative ont été présentés à quelque 500 dirigeants de clubs présents, lors des derniers rassemblements de secteurs.
Pas à l’abri
« Jeune comme moins jeune, on n’est pas à l’abri du type d’intimidation qui se produit », lance Guy Bonneau, président de la FADOQ des régions de Québec et Chaudière-Appalaches. Au départ, explique-t-il, le réseau FADOQ avait créé ce qu’on appelle un code d’éthique et de déontologie. Ce code ne visait toutefois que les administrateurs.
« Quand on a vu ça, on a dit on va mettre ça au niveau du secrétariat régional, donc on va impliquer tous nos administrateurs dans cette mécanique-là », explique le président. Ils avaient besoin d’outils pour être en mesure de répondre aux possibles façons dont l’intimidation se vit.
Il fallait être en mesure d’identifier les formes d’intimidation, et c’est dans ce contexte que la pochette a été distribuée aux 165 clubs FADOQ de Québec et Chaudière-Appalaches, qui représentent 91 000 membres sur les 525 000 du Québec.
Maltraitance physique, sexuelle, psychologique, financière, violation des droits et âgisme sont autant de comportements à contrer.
Notons que certains comportements n’ont pas nécessairement de mauvaises intentions. Par exemple, lorsqu’on appelle une femme « ma p’tite dame ». Par ailleurs, on peut trouver âgiste la récente décision de la SAAQ qui retirera le permis des gens âgés, dès qu’un trouble cognitif sera diagnostiqué.
Bonne chose
Le président de la FADOQ Chantejoie de Saint-Raymond considère que le code de conduite est une bonne chose. « Ils ont fait ça avant que ça arrive, dit Yvon Marcotte. C’est de la prévention. Il y a assez d’autres choses qui se passent, il peut y avoir des choses qui ne se font pas comme il faut. Ça assure la bonne marche des choses. »