La Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC), en partenariat avec la Fédération québécoise pour le saumon atlantique (FQSA), a mené une étude auprès des pêcheurs de saumon dans le cadre de sa réflexion sur l’idée d’ouvrir la pêche au saumon dans la rivière Jacques-Cartier.
La collecte des données s’est déroulée en février 2022 et un total de 295 personnes ont rempli le questionnaire en ligne. Les objectifs étaient de connaître les perceptions et de mesurer l’intérêt pour la pêche au saumon,ainsi que d’évaluer le degré d’appui à un plan de gestion potentiel et connaître l’importance de l’implication environnementale et sociale pour les répondants. L’enquête comprenait un total de 15 questions réparties en quatre sections, chacune débutant par une mise en contexte de l’aspect visé.
Réhabilitation
À la lumière du sondage, la CBJC constate que seulement 57 % des répondants savent que la population de saumons atlantiques de la rivière Jacques-Cartier est en réhabilitation. Cette proportion est de 66 % pour les répondants qui résident dans la région de la Capitale-Nationale. La conclusion est que des efforts de mobilisation et de communication doivent être mis en place pour améliorer l’état des connaissances de cette population.
Intérêt pour pêcher
Par ailleurs, les répondants démontrent un fort intérêt pour pêcher le saumon sur la rivière Jacques-Cartier, soit près de neuf répondants sur dix. L’idée d’offrir certaines formations sur le sujet est en outre appuyée par 82 % des répondants.
L’intégration d’un protocole de pêche en eau chaude impliquant des fermetures à court préavis et une pêche avec remise à l’eau obligatoire devrait avoir lieu pour permettre la pêche puisque la rivière Jacques-Cartier est la plus au sud et à l’ouest où le saumon atlantique est présent.
Consensus
Ces mesures font consensus chez plus de neuf répondants sur dix qui se rangeraient massivement derrière ces décisions. De plus, l’obligation d’utiliser des mouches ayant une grosseur maximale et un hameçon sans ardillons, ainsi que la restriction de la période d’ouverture de la pêche obtiendraient également la faveur d’environ 80 % des personnes sondées. Il est, par ailleurs, intéressant de constater que ces contraintes n’auraient vraisemblablement aucun impact sur l’intérêt pour la pêche du saumon.
Autre point important : les répondants à cette enquête sont prêts à payer environ 70 $ pour pêcher dans un secteur contingenté sur la rivière Jacques-Cartier. Environ trois répondants sur quatre seraient également enclins à débourser une contribution monétaire supplémentaire pour, par exemple, faire un don, pour aider à la préservation à long terme de la ressource.
Espèce ambassadrice
Avec l’aperçu que donne cette collecte de données, la CBJC est en mesure d’en dresser une interprétation. Il en résulte que le retour des pêcheurs à saumons sur la rivière Jacques-Cartier ne devrait pas compromettre la population puisque les modalités de préservation sont supportées. Par ailleurs, cela pourrait permettre une meilleure mobilisation à travers une plus grande présence dans le paysage régional de cette espèce ambassadrice à une saine gestion de l’eau et de son habitat, le bassin de la rivière Jacques-Cartier.
Oh j ai raté le questionnaire. Je serais très intéressée a découvrir la pêche au saumon. Par une formation et techniques de remise a l eau. Merci de votre attention. Joyeuses fêtes!