Sentier national : des améliorations pour voir du vert et vivre en plein air

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Par Mathieu Hardy
Sentier national : des améliorations pour voir du vert et vivre en plein air
Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Vincent Caron, député de Portneuf, Gregory Flayol, directeur général adjoint responsable des programmes chez Rando Québec, Frédéric Asselin, directeur général de la coopérative Vallée Bras-du-Nord, et Jean-Luc Caillaud, directeur général de Rando Québec. (Photo : Guillaume Rosier)

Voir du vert et vivre en plein air le long du Sentier national au Québec (SNQ) constituera une expérience renouvelée après que cette route verte – la plus longue en province – ait été rénovée et bonifiée grâce à un investissement gouvernemental de 2,7 M$ annoncé en grande pompe le 18 juillet, en plein coeur de la Vallée Bras-du-Nord (VBN).

Ce décaissement a été mis au jour par la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, alors de passage à Saint-Raymond. Améliorer l’accès aux milieux naturels et les infrastructures inhérentes constituait l’un des engagements électoraux de la CAQ, a mentionné la politicienne aux côtés du député Caron, d’emblée.

Pourquoi y injecter des fonds publics? Pour connecter les régions entre elles et offrir un meilleur accès à la nature. Le tout grâce à un chantier d’envergure en vue du parachèvement du sentier et dont le maître d’oeuvre sera l’organisme Rando Québec.

Vaste sentier

C’est dans cette optique que Québec octroie près de 3 M$ pour développer et remettre à niveau plusieurs centaines de kilomètres de sentiers pédestres faisant partie du SNQ, qui s’étale actuellement sur une longueur de 1650 kilomètres. C’est ce qui en fait le plus long des sentiers en milieu naturel dans la province parmi tous ceux permettant la randonnée pédestre, à la raquette et au ski nordique. De Gatineau à Gaspé en passant par Portneuf, dans la Capitale-Nationale, il traverse neuf régions touristiques.

Développement complexe

S’amorçant au lac Carillon pour se poursuivre à travers la VBN, le développement du SNQ connaît un développement complexe au sein de la grande région de Québec, où il est actuellement discontinu. « Le secteur de Québec est l’un des secteurs les plus problématiques à l’heure actuelle, lit-on dans le site Internet du SNQ.

Rehausser l’accessibilité

Dans le cadre des améliorations qui y seront apportées, une jonction de 14 kilomètres pourrait être envisagée afin de relier le Parc régional de Portneuf à la VBN,  où un peu plus de 40 kilomètres de sentiers devront être balisés. L’aménagement d’un autre tronçon est également à l’étude, afin de rejoindre un nouveau poste d’accueil pour le réseau. Par ailleurs, l’ouverture d’une section de 100 kilomètres reliant la VBN à la Côte-de-Beaupré serait extrêmement problématique. Plusieurs options seront à envisager pour rehausser l’accessibilité du SNQ aux amateurs de plein air dans la Ville de Québec et ses banlieues environnantes.

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