Entreprendre sa passion ou se lancer en affaires

Entreprendre sa passion ou se lancer en affaires
Anthony Mouland, Émile Gagnon et Deven B. Rioux sont à l'origine de l'entreprise Intaco. (Photo : Offerte par Louis-Maxime Renaud)

Entreprendre sa passion ou se lancer en affaire, pour les jeunes entrepreneurs à l’origine d’Intaco, c’est du pareil au même. Pour Deven B. Rioux, Anthony Mouland et Émile Gagnon, l’aventure entrepreneuriale née d’une passion pour l’airsoft progresse, si bien que les jeunes adultes accueilleront leurs premiers clients en 2024.

«Avec mes amis passionnés de airsoft, j’ai décidé de débuter un projet entrepreneurial», explique Deven B. Rioux, de Saint-Raymond.

Le airsoft est un sport qui consiste à utiliser des répliques d’armes à feu qui propulsent des petites billes et où plusieurs groupes peuvent s’affronter.

Petit à petit, ce projet débuté en 2021 progresse. Après une succession d’événements et de rencontres signifiantes, dont l’expérience du Lab Créatik au printemps, la bande d’adolescents planche désormais sur son plan d’affaires.

Besoin à combler

«Nos études démontrent que beaucoup de gens et de jeunes ont un grand intérêt pour cette activité. L’offre sera donc structurée dans Portneuf grâce à notre projet», poursuit Deven.

Si l’aspect lié à la violence et à la guerre peut en rebuter certains, Deven souligne qu’il s’agit d’un bon contexte pour travailler l’esprit d’équipe, notamment à l’ère où les employés d’une même entreprise sont encore nombreux à se retrouver en télétravail.

Recherche d’emplacements

Puisque l’entreprise qu’ils sont à développer proposera une expérience à ciel ouvert, les futurs hommes d’affaires sont actuellement en mode prospection pour trouver un emplacement de choix. Quelques terrains à Saint-Raymond, zonés non-résidentiels, sont actuellement dans leur mire. 

Parallèlement, le quatuor est en discussion avec le commissaire industriel de la Ville pour étudier les diverses options de déploiement du projet sur un espace donné.

Haut potentiel

Le Carrefour Jeunesse-Emploi de Portneuf (CJE), épaule aussi le groupe de dans ses diverses démarches. «Il s’agit d’une visée à très haut potentiel», juge l’agent Louis-Maxime Renaud. Selon lui, les adolescents font preuve de beaucoup de professionnalisme pour atteindre leur but. «Les gars ont un plan d’affaires abouti qui démontre une grande maturité. Ils y ont même inclus l’achat de billes biodégradables», renchérit-il.

Élan entrepreneurial

En plus d’une bourse de 2000$, la participation du quatuor au Lab Créatik a donné tout un élan au groupe, témoigne M. Renaud. «Cette vitrine leur a permis de se faire connaître et maintenant, les jeunes sont enregistrés et ils passent en troisième vitesse en proposant un super produit!»

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