Être gagnants sur toute la ligne

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Par Gaétan Genois
Être gagnants sur toute la ligne
Le recueil de témoignages Gagnants sur toute la ligne a été lancé le 25 septembre à Sainte-Anne-de-la-Pérade. (Photo : CAB des Riverains)

À l’occasion de la Journée internationale des personnes aînées qui aura lieu le 1er octobre, le Centre d’action bénévole (CAB) des Riverains publie le recueil Gagnants sur toute la ligne, qui témoigne de l’impact qualitatif du bénévolat auprès des aînés, non seulement dans la perspective de l’usager, mais aussi celle du bénévole.

«  Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait mais ils n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir ! » Cette phrase de l’auteure Maya Angelou se retrouve en tête du recueil Gagnants sur toute la ligne, qui à travers divers témoignages, met en lumière la richesse du bénévolat à travers les services aux aînés.

« Le message principal, confie la directrice général du CAB, Marie-Claude Samuel, c’est que plus que jamais au Québec, et en particulier sur notre territoire, c’est quelque chose ici au Québec dont il faut se préoccuper davantage. »

Avec son quartier général à Sainte-Anne-de-la-Pérade, le CAB des Riverains couvre cinq municipalités de la MRC des Chenaux, en Mauricie. Cette région compte 25,9 % d’aînés, comparativement à 19,7 % pour l’ensemble du Québec, selon des chiffres de 2020. Dans Portneuf, 23,5 % de la population se compose des 65 ans et plus, selon le recensement de 2021.

Les aînés pour les aînés

« Il est très très important présentement de commencer à se préoccuper de ça, de s’assurer que ces aînés-là vont avoir les services dont ils ont besoin. »

Mme Samuel donne aussi le mot aux aînés qui sont en bonne santé et qui ont du temps à donner. Eux-aussi peuvent s’impliquer dans leur communauté et aider les aînés qui en ont besoin. D’ailleurs, 59 % de la clientèle bénévole de l’organisme qu’elle dirige se compose d’aînés.

« Je ne vois rien de négatif dans le fait que le Québec, que notre secteur vieillisse, dit-elle avec sagesse. Au contraire, on va avoir plus de gens pour s’occuper des gens qui en ont besoin. »

Des témoignages

Comment faire pour convaincre davantage d’aînés aptes à donner du temps, d’aider d’autres aînés.

« C’est en leur montrant, pas nécessairement ce qu’on fait, mais ce que ça apporte aux gens de le faire. C’est l’impact qualitatif que ça donne à ces gens-là », répond Marie-Claude Samuel.

C’est là tout le sens du recueil Gagnants sur toute la ligne. Témoigner de ce que ça leur apporte de donner de leur temps va donner le goût aux autres aînés de faire du bénévolat, et aussi aux aînés qui ont des craintes de demander des services.

Souvent, ces derniers ne veulent pas demander et se voir en perte d’autonomie. « On vous donne ce service pour que vous puissiez rester le plus longtemps possible chez vous dans votre domicile », établit Mme Samuel.

Un fort impact

Quand il prend le temps de creuser pour savoir comment il les a aidés, le bénévole se rend compte que l’impact est plus fort que ce qu’il pensait.

Marie-Claude Samuel lance le message suivant à l’ensemble des organismes, des associations et des gens qui travaillent pour les aînés. « Ne lâchez pas, et redoublez d’effort parce que vous avez vraiment un impact majeur dans la vie de ces gens-là. »

Dans les médias

« La raison pour laquelle on est allés dans les médias à l’extérieur de notre territoire, c’est vraiment de donner l’idée, de donner le goût à d’autres organisations comme nous de mesurer l’impact qualitatif des services qu’on offre aux aînés. On peut offrir beaucoup de choses sans budget exorbitant et changer la vie de ces gens-là », livre Marie-Claude Samuel en guise de conclusion.

Le recueil Gagnants sur toute la ligne a été publié le 25 septembre et on peut le consulter à l’adresse Web cabdesriverains.org/recueil

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