Bientôt entre les mains d’un organisme à but non lucratif (ONBL), l’initiative de sauvegarde de l’église et du presbytère de Rivière-à-Pierre progresse favorablement. Le comité citoyen jusque-là en charge du dossier a pu récolter plusieurs milliers de dollars au cours des dernières semaines, en organisant plusieurs activités, se réjouit sa présidente, Ghislaine Delisle.
« La fabrique de la paroisse de Saint-Raymond-du-Nord nous a permis d’organiser des activités dans l’église et de garder l’argent qui provient des activités que nous organisons », a relaté Mme Delisle, satisfaite de cette avancée.
Estimés à plusieurs milliers de dollars, les fonds recueillis lors des dernières activités jettent donc les bases d’une vaste campagne de financement dont la gestion sera bientôt transférée à un OBNL, informe la présidente.
« On a fait les démarches pour la création d’un OBNL au Registraire des entreprises, mentionne Ghislaine Delisle. Nous devrions recevoir les lettres patentes d’une journée à l’autre. »
Activités payantes
La communauté de Rivière-à-Pierre et les passants ont été généreux envers la cause prise à bras-le-corps par les membres du comité, avance Ghislaine Delisle, à la lumière des résultats financiers découlant de la tenue des trois dernières activités de financement. À elle seule, l’organisation d’un barrage payant pendant deux jours, lors de l’ouverture de la saison de chasse, a permis de récolter 3600 $. Le marché aux puces, qui a eu lieu au début du mois de septembre, a quant à lui généré des revenus de l’ordre de 1500 $. Pour le concert d’une chorale de Saint-Tite, prévu le 21 octobre, les retombées économiques anticipées étaient de plus de 2500 $.
C’est sans compter le Festival du chasseur, qui animera la localité le 2 décembre. Les tirages et les profits générés annuellement se situent entre 8000 et 9000 $, fait savoir Mme Delisle, qui se réjouit que cet argent habituellement versé à la Fabrique pour couvrir les coûts d’entretien et de chauffage de l’église puisse plutôt servir à assurer un avenir à ce bâtiment dont cherche à se départir le diocèse. Pour peu de temps encore, les messes y ont actuellement lieu deux dimanches par mois. La date de fermeture définitive du lieu de culte n’a pas encore été officiellement communiquée, mais ne tarderait pas à annoncée, croit-elle. Une fois l’église fermée, les messes auront lieu à la salle municipale, avance la citoyenne.
Prix de vente
En marge de la tenue de ses activités de financement, le comité citoyen continue ses démarches dont le but ultime est d’acquérir l’église et le presbytère. « On est en attente des prix de la part du diocèse. On espère que ça ne sera pas trop cher », confie la Ripierroise.