Loto-Québec enquête sur des irrégularités dans la gestion de l’inventaire des billets loterie au dépanneur Grande-Ligne, à Saint-Raymond. Les vérifications en cours visent à identifier la ou les personnes ayant mis au point un stratagème de vol survenu à plusieurs reprises dans la dernière année, et ce, jusqu’à la fermeture du dépanneur, au moins d’août.
L’enquête a été ouverte à la demande du copropriétaire de l’entreprise, Simon Labelle, pour faire la lumière sur l’identité du ou des responsables de ces vols.
Les fautifs procédaient à l’activation suspecte de livrets de billets de loterie et à la validation des billets gagnants chez d’autres mandataires de la société d’État, quelques jours plus tard.
Dette surprise
Simon Labelle explique avoir eu une surprise lorsqu’il a retourné les billets invendus à Loto-Québec, qui lui a alors fait parvenir une facture plutôt qu’un chèque dont le montant correspondait à la valeur des billets remis. Le montant total empoché par l’intermédiaire de ce crime demeure inconnu. Mais il appert qu’aucun des gains en argent n’aurait dépassé le seuil de 600 $ puisqu’aucun prix n’a été réclamé chez Loto-Québec.
Cas particulier
« Ce cas est particulier », avance l’enquêteur qui en est responsable, Charles Duplessis. L’intention est de valider si les intérêts de Loto-Québec ont été brimés tout comme ceux de M. Labelle. » Les démarches permettront également de constituer un historique des délits, à déposer en guise de preuve dans l’éventualité d’une poursuite judiciaire. L’analyse des banques de données mettra éventuellement l’enquêteur sur la piste du ou des voleurs. Et ultimement, le ou les malfaiteurs se verront interdire l’utilisation d’un terminal de Loto-Québec en plus de ne pouvoir récolter des prix s’ils ont encore des billets gagnants en leur possession. Par ailleurs, avise Charles Duplessis, leur identité sera fichée et ne pourra plus figurer au registre des personnes formées et autorisées à vendre de la loterie qu’a l’obligation de tenir un mandataire.