La violence faite aux femmes est une violation indigne des droits de l’être humain. Elle frappe pourtant l’humanité toute entière. Près d’une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle de la part d’un partenaire.
Du 25 novembre au 10 décembre, hommes et femmes de partout dans le monde unissent leurs voix afin de dénoncer cette situation inacceptable, dans le cadre des Journées d’action contre la violence faite aux femmes, qui existent depuis 1981.
Le 25 novembre est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, alors que le 10 décembre est, en même temps, la Journée de droits de l’homme et l’anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948.
Le 25 novembre honore le souvenir de trois ferventes militantes pour la liberté de la République dominicaine, les soeurs Mirabal, qui ont été brutalement assassinées en 1960, sous les ordres du dictateur Rafael Trujillo.
Douze jours d’action
Pour une 14ᵉ année, le Comité des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes lance sa campagne. Au Québec, les 12 Journées d’action contre la violence faite aux femmes seront du 25 novembre au 6 décembre. C’est de triste mémoire qu’on se souvient de cette date fatidique du 6 décembre, où 14 jeunes femmes ont été froidement assassinées à l’École polytechnique de Montréal, en 1989.
Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. En plus d’être un moment de recueillement, c’est un moment privilégié pour se questionner sur le phénomène persistant dans nos sociétés, de la violence faite aux femmes. Afin d’honorer la mémoire des victimes du 6 décembre 1989, le port du un ruban blanc et l’observation d’une minute de silence, 11 h, sont recommandés.
Conséquences
Encore en 2023, les violences genrées concernent tout le monde et sont une atteinte aux droits de la personne. Les impacts sont importants : blessures, stress post-traumatique, troubles du sommeil, de l’alimentation, de la concentration, faible estime de soi et dépression et bien d’autres conséquences inacceptables.
Les enfants qui vivent en milieu violent manifestent des troubles de comportement et émotionnels. Le risque encouru est de devenir éventuellement soi-même violent ou victime de violence.