C’est à Sherbrooke, du 1er au 9 mars, que s’est tenu le plus grand rassemblement multisports au Québec, soit la 58e finale des Jeux du Québec, hiver 2024. La délégation de la Capitale-Nationale a très bien figuré en terminant 4e au classement général des médailles.
Dès la première journée des compétitions, dans la discipline du trampoline, Thomas Marcotte de Saint-Alban et son coéquipier Eugène Robert de Québec ont décroché la médaille de bronze en synchronisé masculin. Dans cette discipline du synchronisé, deux athlètes ont pour objectif d’exécuter exactement les mêmes mouvements et d’arriver en même temps sur la toile.
Deux médailles d’argent
Au cours de la seconde journée, Thomas a contribué à ramener une médaille d’argent pour l’équipe de la Capitale-Nationale, en trampoline. Il a alors réussi sa meilleure performance à vie, avec 85,7 points. Le jeune athlète a obtenu le 4e meilleur résultat de tous les compétiteurs alors en action.
Le lendemain, les équipes de gymnastique et de trampoline de la Capitale-Nationale ont brillamment remporté la médaille d’argent dans l’épreuve d’omnium, qui combine la gymnastique et le trampoline et regroupe toutes les catégories. Thomas Marcotte fut l’un des compétiteurs ayant contribué à cette remarquable performance.
Thomas Marcotte et Eugène Robert en synchronisé masculin. Photo : Offerte Teo Senecat photographie
Médaille d’esprit sportif
Qui plus est, l’équipe de trampoline de la Capitale-Nationale a remporté la bannière d’esprit sportif. Encore là, le jeune athlète de Saint-Alban s’est illustré en se méritant la médaille d’esprit sportif grâce à sa belle attitude à encourager et supporter les autres.
Impact positif du sport
Thomas a commencé à pratiquer son sport à l’âge de 7 ans. « Pendant les cours de gymnastique, je n’arrêtais pas de regarder le trampoline. On m’a inscrit à cette activité. J’ai adoré ! Quand je suis sur le trampoline, j’aime beaucoup inventer des figures. C’est aussi très plaisant d’être en hauteur » confie-t-il pour expliquer sa fascination.
Élève de l’école de Donnacona, Thomas s’entraîne trois soirs par semaine, à raison de deux heures chaque fois, au club Acti-Gym de Donnacona. « Six heures par semaine, c’est peu, comparativement aux jeunes inscrits à des programmes de sport-études, à Québec » nous fait remarquer sa mère. Ce qui n’a pas empêché Thomas de très bien performer. « C’est sûr que le sport, ça m’aide à être plus concentré à l’école et à avoir plus de bien-être personnel » ajoute Thomas. Ce que confirme sa mère, elle-même enseignante en adaptation scolaire. « Pour des jeunes qui ont un peu plus de difficultés à l’école, le fait de vivre des réussites grâce au sport les amène aussi à vivre des moments de fierté à l’école ».
Concentré, Thomas se prépare à entrer en compétition. Photo : Offerte Teo Senecat photographie
Prochains objectifs à atteindre
Faisant preuve d’une certaine sagesse pour son jeune âge, Thomas affirme qu’après l’école secondaire, il va arrêter les compétitions. « Je n’ai pas l’intention d’aller aux Olympiques ; je vais continuer à faire du trampoline pour le plaisir ». Ce que confirme son père : « que Thomas termine 9e ou 2e, il n’y a pas de différence dans le plaisir qu’il en tire. Il ne met pas d’abord le focus sur les médailles ».
« Cette année, je souhaite participer aux championnats de l’Est du Canada, à Saint-Jean de Terre-Neuve ». Cette compétition regroupe les athlètes du Québec, de l’Ontario et de l’ensemble des provinces maritimes. Pour y aller, il faut d’abord se classer parmi les huit premiers aux championnats québécois. À tout cela, il faut ajouter que Thomas a commencé à entraîner, au trampoline, des jeunes âgées de 5 à 10 ans.
Une histoire de famille
Alors que Thomas s’exécutait sur la toile du trampoline, son père, Francis, agissait en tant que « missionnaire » de l’équipe pour la Capitale-Nationale. « On agit comme courroie de transmission entre le comité organisateur et les entraîneurs, on s’occupe des questions de logistique pour décharger les entraineurs de ces tâches ». Denise Toupin, mère de Thomas, tient à souligner que les beaux succès de Thomas s’avèrent possibles aussi grâce à l’accompagnement d’Annick et Annie Lavallée, entraîneuses du Club Acti-Gym.